IntroductionSmartOrg : Automatiser pour mieux servir le citoyen
La transformation numérique des administrations publiques représente
l'un des défis les plus cruciaux de notre époque. Face aux attentes croissantes
des citoyens en matière de services publics efficaces, transparents et
accessibles, les organisations publiques doivent repenser fondamentalement
leurs modes de fonctionnement. L'automatisation des processus administratifs
n'est plus une option mais une nécessité impérieuse pour répondre aux exigences
d'un monde interconnecté et digitalisé. Cette révolution technologique dépasse
largement la simple numérisation des procédures existantes. Elle implique une
refonte complète des architectures organisationnelles, une redéfinition des
relations entre l'administration et les citoyens, et une transformation
profonde des cultures institutionnelles. L'automatisation intelligente, portée
par les technologies d'intelligence artificielle, de blockchain et d'analyse de
données, ouvre des perspectives inédites pour créer des administrations plus
réactives, plus efficaces et plus proches des préoccupations citoyennes. L'enjeu
ne se limite pas à l'amélioration de l'efficacité opérationnelle. Il s'agit de
restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques en
démontrant que l'État peut être à la fois moderne et accessible. Cette
transformation exige une approche holistique qui intègre les dimensions
technologiques, organisationnelles et humaines pour créer des écosystèmes
numériques véritablement centrés sur l'utilisateur final : le citoyen.
I. Les défis de l'administration traditionnelle
L'administration publique traditionnelle fait face à des défis
structurels qui limitent sa capacité à répondre efficacement aux besoins des
citoyens. Ces obstacles, ancrés dans des décennies de pratiques
bureaucratiques, nécessitent une transformation radicale pour être surmontés.
La complexité procédurale constitue le premier obstacle majeur. Les
circuits administratifs traditionnels sont souvent caractérisés par une
multiplication des étapes, des intervenants et des documents requis. Cette
complexité génère des délais importants, des coûts élevés et une frustration
considérable chez les usagers. Les citoyens se trouvent contraints de naviguer
dans des labyrinthes administratifs où chaque démarche nécessite des
déplacements multiples et des interactions avec plusieurs services.
L'opacité des processus représente un autre défi critique. Les citoyens
peinent souvent à comprendre l'état d'avancement de leurs dossiers, les
critères de décision appliqués ou les recours possibles en cas de difficultés.
Cette opacité nuit à la confiance et génère un sentiment d'impuissance face à
la machine administrative. L'absence de traçabilité claire des décisions
complique également les processus d'amélioration continue et de
responsabilisation des agents publics.
La centralisation excessive des services constitue un troisième
obstacle. Les citoyens sont contraints de se déplacer vers les centres
administratifs, souvent éloignés de leur lieu de résidence ou de travail. Cette
centralisation pénalise particulièrement les populations rurales, les personnes
âgées et les individus en situation de précarité économique. Elle génère
également des pics de fréquentation difficiles à gérer et des temps d'attente
considérables.
L'inadéquation des horaires d'ouverture avec les contraintes des
citoyens représente un défi supplémentaire. Les horaires administratifs
traditionnels ne correspondent pas aux réalités de la vie moderne, obligeant
les citoyens à s'absenter de leur travail ou à sacrifier leur temps personnel
pour accomplir leurs démarches. Cette rigidité temporelle constitue un frein
majeur à l'accessibilité des services publics.
Enfin, la redondance des informations demandées aux citoyens illustre
les dysfonctionnements des systèmes actuels. Les usagers doivent souvent
fournir les mêmes informations à plusieurs services, révélant l'absence
d'interopérabilité entre les systèmes d'information administratifs. Cette
redondance génère une charge administrative inutile et augmente les risques
d'erreurs et d'incohérences.
II. L'automatisation comme levier de
transformation
L'automatisation des processus administratifs représente un levier
fondamental pour surmonter les défis de l'administration traditionnelle. Cette
transformation ne se limite pas à la numérisation des procédures existantes
mais implique une réingénierie complète des processus pour optimiser
l'expérience utilisateur et l'efficacité opérationnelle.
L'automatisation des tâches répétitives constitue le premier niveau de
transformation. Les technologies de Robotic Process Automation (RPA) permettent
de prendre en charge les opérations routinières telles que la saisie de
données, la vérification de conformité ou la génération de documents. Cette automatisation
libère les agents publics des tâches à faible valeur ajoutée, leur permettant
de se concentrer sur l'accompagnement des citoyens et la résolution de
situations complexes.
L'intelligence artificielle introduit un niveau supérieur
d'automatisation en permettant le traitement de tâches cognitives complexes.
Les systèmes d'IA peuvent analyser des documents, identifier des patterns,
prendre des décisions basées sur des règles prédéfinies et même interagir avec
les citoyens via des chatbots intelligents. Cette automatisation cognitive
démultiplie les capacités de traitement des administrations tout en maintenant
une qualité de service élevée.
L'intégration des systèmes d'information constitue un prérequis
essentiel à l'automatisation efficace. Les plateformes d'intégration permettent
de connecter les différents systèmes administratifs, créant ainsi des
écosystèmes numériques cohérents où les informations circulent fluidement entre
les services. Cette interopérabilité élimine les redondances et permet une
vision globale des interactions entre l'administration et les citoyens.
Les workflows automatisés transforment radicalement la gestion des
processus administratifs. Ces systèmes orchestrent les différentes étapes d'un
processus, routent automatiquement les dossiers vers les services compétents et
déclenchent les actions appropriées en fonction de critères prédéfinis. Cette
orchestration automatisée accélère considérablement les délais de traitement
tout en réduisant les risques d'erreurs et d'oublis.
L'automatisation prédictive représente l'avenir de l'administration
publique. En analysant les données historiques et les tendances
comportementales, les systèmes peuvent anticiper les besoins des citoyens,
prédire les pics de charge et optimiser proactivement l'allocation des
ressources. Cette approche prédictive permet de passer d'une administration
réactive à une administration proactive.
III. Technologies habilitantes pour
l'administration numérique
La transformation numérique des administrations s'appuie sur un ensemble
de technologies convergentes qui, combinées, créent des écosystèmes numériques
puissants et flexibles. Ces technologies ne sont pas de simples outils mais des
catalyseurs de changement organisationnel profond.
Le cloud computing constitue la fondation technologique de
l'administration numérique. Les infrastructures cloud offrent la flexibilité,
la scalabilité et la résilience nécessaires pour supporter des applications
critiques tout en optimisant les coûts. Les modèles de cloud hybride permettent
aux administrations de maintenir un contrôle strict sur les données sensibles
tout en bénéficiant de l'agilité du cloud public pour les applications moins
critiques.
La blockchain introduit des possibilités révolutionnaires pour la
traçabilité et la sécurisation des processus administratifs. Cette technologie
permet de créer des registres inaltérables qui garantissent l'intégrité des
données et la transparence des processus. Les applications blockchain peuvent
transformer des domaines tels que l'état civil, la certification de diplômes ou
la gestion des marchés publics en éliminant les intermédiaires et en réduisant
les risques de fraude.
L'Internet des Objets (IoT) étend les capacités de collecte de données
des administrations en permettant la surveillance en temps réel des
infrastructures et des services publics. Les capteurs IoT peuvent monitorer la
qualité de l'air, gérer l'éclairage public, optimiser la circulation ou
surveiller l'état des routes. Cette connectivité omniprésente génère des
volumes de données considérables qui alimentent les systèmes d'aide à la
décision.
L'intelligence artificielle et le machine learning transforment la
capacité d'analyse et de prise de décision des administrations. Ces
technologies permettent d'automatiser des tâches complexes, de détecter des
anomalies, de prédire des tendances et de personnaliser les services en
fonction des profils des citoyens. Les algorithmes d'IA peuvent également
optimiser l'allocation des ressources et améliorer l'efficacité opérationnelle.
Les interfaces conversationnelles, alimentées par le traitement du
langage naturel, révolutionnent l'interaction entre les citoyens et
l'administration. Les chatbots et assistants virtuels peuvent répondre aux
questions courantes, guider les citoyens dans leurs démarches et même initier
des processus administratifs. Ces interfaces naturelles démocratisent l'accès
aux services publics en éliminant les barrières techniques.
Les technologies de biométrie et d'identification numérique renforcent
la sécurité tout en simplifiant l'authentification des citoyens. Les systèmes
d'identité numérique permettent une authentification forte et unique qui
élimine la nécessité de multiples identifiants et mots de passe. Cette
simplification améliore l'expérience utilisateur tout en renforçant la sécurité
des transactions.
IV. Amélioration de l'expérience citoyenne
L'automatisation des processus administratifs transforme
fondamentalement l'expérience des citoyens dans leurs interactions avec les
services publics. Cette transformation ne se limite pas à la numérisation des
services existants mais repense complètement la relation entre l'administration
et les usagers.
L'accessibilité 24/7 constitue l'une des améliorations les plus
tangibles pour les citoyens. Les services numériques automatisés permettent aux
usagers d'effectuer leurs démarches à tout moment, depuis n'importe quel lieu
disposant d'une connexion internet. Cette disponibilité permanente élimine les
contraintes temporelles et géographiques qui limitaient traditionnellement
l'accès aux services publics.
La simplicité d'utilisation représente un autre bénéfice majeur de
l'automatisation. Les interfaces utilisateur modernes, conçues selon les
principes de l'UX design, guident intuitivement les citoyens dans leurs
démarches. Les formulaires intelligents se pré-remplissent automatiquement, les
assistants virtuels fournissent une aide contextuelle et les processus
complexes sont décomposés en étapes simples et compréhensibles.
La transparence des processus s'améliore considérablement grâce aux
outils de suivi en temps réel. Les citoyens peuvent consulter l'état
d'avancement de leurs dossiers, comprendre les étapes restantes et estimer les
délais de traitement. Cette visibilité réduit l'anxiété et la frustration tout
en permettant aux citoyens de planifier en conséquence.
La personnalisation des services devient possible grâce à l'analyse des
données et aux profils utilisateurs. Les systèmes peuvent proposer des services
adaptés aux besoins spécifiques de chaque citoyen, suggérer des démarches
préventives et personnaliser l'interface en fonction des préférences et
habitudes d'utilisation. Cette personnalisation améliore la pertinence des
services et réduit la charge cognitive des utilisateurs.
La réduction des erreurs et des incompréhensions constitue un bénéfice
indirect mais significatif de l'automatisation. Les systèmes automatisés
intègrent des contrôles de cohérence, des validations en temps réel et des
guides contextuels qui minimisent les risques d'erreurs. Cette fiabilité accrue
évite les allers-retours frustrants et les délais supplémentaires.
L'inclusion numérique devient un enjeu central de l'automatisation. Les
administrations doivent s'assurer que la transformation numérique ne laisse
personne de côté. Cela implique le développement d'interfaces accessibles aux
personnes handicapées, la prise en compte des différents niveaux de littératie
numérique et le maintien de canaux alternatifs pour les populations qui ne
peuvent pas utiliser les services numériques.
V. Efficacité opérationnelle et réduction des
coûts
L'automatisation des processus administratifs génère des gains
d'efficacité spectaculaires qui se traduisent par des économies substantielles
et une amélioration de la qualité des services. Ces bénéfices ne se limitent
pas aux aspects financiers mais englobent l'ensemble de la performance
organisationnelle.
La réduction des délais de traitement constitue l'un des gains les plus
visibles de l'automatisation. Les processus qui nécessitaient plusieurs
semaines peuvent être ramenés à quelques jours voire quelques heures. Cette
accélération résulte de l'élimination des temps d'attente, de la
parallélisation des tâches et de la suppression des goulots d'étranglement
humains. Les citoyens bénéficient ainsi d'une réactivité accrue des services
publics.
La diminution des erreurs représente un autre avantage crucial de l'automatisation.
Les systèmes automatisés appliquent de manière cohérente les règles et
procédures, éliminant les variations liées aux facteurs humains. Cette
standardisation améliore la qualité des services et réduit les coûts de
correction des erreurs. Les contrôles automatiques détectent également les
anomalies en temps réel, permettant une correction immédiate.
L'optimisation de l'allocation des ressources humaines transforme
l'organisation du travail dans les administrations. Les agents publics, libérés
des tâches routinières, peuvent se concentrer sur des activités à plus haute
valeur ajoutée telles que l'accompagnement des citoyens, l'analyse des
politiques publiques ou l'innovation. Cette revalorisation du travail humain
améliore la satisfaction professionnelle et l'efficacité globale.
La réduction des coûts opérationnels se manifeste à plusieurs niveaux.
Les économies de papier, d'impression et de stockage physique sont immédiates.
Les coûts de personnel peuvent être optimisés grâce à la réaffectation des
ressources vers des tâches stratégiques. Les coûts d'infrastructure diminuent
grâce à la dématérialisation et à l'optimisation des espaces de travail.
L'amélioration de la capacité de traitement permet aux administrations
de faire face à des volumes croissants de demandes sans augmentation
proportionnelle des ressources. Cette scalabilité est particulièrement
importante dans un contexte de croissance démographique et d'augmentation des
attentes citoyennes. Les systèmes automatisés peuvent gérer des pics de charge
sans dégradation de la qualité de service.
La génération automatique de rapports et d'indicateurs de performance
facilite le pilotage et l'amélioration continue des services. Les tableaux de
bord temps réel permettent aux gestionnaires d'identifier rapidement les
dysfonctionnements et d'ajuster les processus. Cette capacité d'analyse et de
réaction rapide améliore constamment l'efficacité opérationnelle.
VI. Défis et obstacles à l'automatisation
Malgré ses bénéfices évidents, l'automatisation des administrations
publiques fait face à des défis significatifs qui peuvent entraver sa mise en
œuvre réussie. Ces obstacles nécessitent une approche structurée et une gestion
du changement appropriée.
La résistance au changement constitue l'un des principaux défis
organisationnels. Les agents publics peuvent percevoir l'automatisation comme
une menace pour leur emploi ou une remise en cause de leurs compétences. Cette
résistance peut se manifester par une adoption lente des nouveaux outils, un
manque d'engagement dans les processus de formation ou même un sabotage passif
des initiatives de transformation. La gestion de cette résistance nécessite une
communication transparente, une formation adaptée et une valorisation des
nouveaux rôles.
La complexité technique de l'intégration représente un défi majeur pour
les administrations disposant d'infrastructures informatiques hétérogènes et
vieillissantes. L'interconnexion de systèmes développés à différentes époques
avec des technologies variées nécessite des efforts considérables de
refactoring et de migration. Cette complexité technique peut générer des coûts
imprévus et des délais supplémentaires.
Les contraintes budgétaires limitent souvent l'ampleur et la rapidité de
la transformation numérique. Les investissements initiaux en technologies et en
formation peuvent être considérables, particulièrement pour les administrations
avec des budgets contraints. La difficulté à quantifier précisément le retour
sur investissement peut également compliquer l'obtention des financements
nécessaires.
Les enjeux de sécurité et de confidentialité des données représentent
des préoccupations majeures. L'automatisation implique souvent la
centralisation et la circulation accrue des données sensibles, augmentant les
risques de cyberattaques et de violations de la vie privée. Les administrations
doivent investir massivement dans la cybersécurité et mettre en place des
protocoles stricts de protection des données.
La fracture numérique constitue un défi d'équité sociale.
L'automatisation peut creuser les inégalités entre les citoyens maîtrisant les
outils numériques et ceux qui en sont exclus. Les administrations doivent
maintenir des canaux d'accès alternatifs et investir dans l'accompagnement des
populations les plus vulnérables.
La dépendance technologique représente un risque stratégique émergent.
L'automatisation croissante des processus critiques peut créer une
vulnérabilité en cas de panne ou de cyberattaque. Les administrations doivent
développer des plans de continuité d'activité robustes et maintenir des
capacités de fonctionnement dégradé.
VII. Contextualisation africaine : défis et
opportunités spécifiques
L'Afrique présente un contexte unique pour l'automatisation des
administrations publiques, caractérisé par des défis spécifiques mais également
par des opportunités exceptionnelles de transformation. Le continent peut tirer
parti de son statut de late adopter pour implémenter directement les solutions
les plus avancées, évitant ainsi les erreurs et les coûts des transitions progressives.
Les défis infrastructurels constituent le premier obstacle à
l'automatisation. L'accès limité à l'électricité stable et à la connectivité
internet haut débit dans certaines régions complique le déploiement de
solutions numériques robustes. Cependant, l'expansion rapide des réseaux
mobiles 4G et l'émergence de la 5G créent des opportunités inédites pour
développer des administrations mobiles-first qui s'adaptent aux réalités
africaines.
La fracture numérique représente un défi d'inclusion majeur. Les
populations rurales et les groupes socio-économiquement défavorisés risquent
d'être exclus des services numériques automatisés. Cette situation nécessite
des approches innovantes telles que les centres de services numériques
communautaires, les interfaces multi-canaux et les programmes d'alphabétisation
numérique ciblés.
Les capacités humaines constituent un enjeu critique mais également une
opportunité. Le manque de compétences techniques peut être compensé par la
créativité et l'adaptabilité reconnues des équipes africaines. Les programmes
de formation accélérée et les partenariats avec les universités et les
entreprises technologiques peuvent rapidement développer l'expertise
nécessaire. La jeunesse du continent représente un atout majeur pour l'adoption
des technologies numériques.
Les contextes réglementaires varient considérablement entre les pays
africains. Certains pays comme le Rwanda ou l'Estonie ont développé des cadres
réglementaires favorables à l'innovation numérique, tandis que d'autres sont encore
en phase de développement. Cette diversité nécessite des approches adaptées aux
spécificités nationales tout en favorisant l'harmonisation régionale.
L'économie informelle, très présente en Afrique, représente à la fois un
défi et une opportunité. Les systèmes d'automatisation doivent être
suffisamment flexibles pour intégrer les acteurs informels tout en contribuant
à leur formalisation progressive. Les technologies de mobile money,
particulièrement développées en Afrique, offrent des modèles d'inclusion
financière qui peuvent être étendus aux services administratifs.
Les partenariats public-privé représentent une opportunité stratégique
pour accélérer la transformation. Les entreprises technologiques africaines, de
plus en plus sophistiquées, peuvent apporter leur expertise et leur agilité
pour développer des solutions adaptées aux contextes locaux. Ces partenariats
peuvent également faciliter le transfert de technologie et le développement de
compétences locales.
VIII. Recommandations pour une automatisation
réussie
Pour réussir l'automatisation des administrations publiques, plusieurs
principes directeurs doivent guider les stratégies de transformation. Ces
recommandations s'appuient sur les meilleures pratiques internationales tout en
tenant compte des spécificités contextuelles.
La première recommandation concerne l'adoption d'une approche centrée
sur l'utilisateur. Les processus automatisés doivent être conçus en partant des
besoins et des attentes des citoyens plutôt que de la logique administrative interne.
Cette approche user-centric nécessite une recherche approfondie sur les
parcours utilisateurs, l'identification des points de friction et la
co-création de solutions avec les citoyens.
La deuxième recommandation porte sur l'importance de la conduite du
changement. La transformation numérique est avant tout une transformation
humaine qui nécessite un accompagnement structuré des agents publics. Les
programmes de formation, les communications régulières et l'implication des
équipes dans la conception des solutions sont essentiels pour garantir
l'adoption et l'appropriation des nouveaux outils.
La troisième recommandation concerne l'interopérabilité et les standards
ouverts. Les solutions d'automatisation doivent être basées sur des
architectures ouvertes qui permettent l'intégration avec les systèmes existants
et futurs. L'adoption de standards internationaux facilite les échanges entre
administrations et réduit les coûts de maintenance et d'évolution.
La quatrième recommandation porte sur la sécurité by design. Les
considérations de sécurité et de confidentialité doivent être intégrées dès la
conception des solutions plutôt que d'être ajoutées a posteriori. Cette
approche proactive réduit les risques et les coûts tout en garantissant la
confiance des citoyens.
La cinquième recommandation concerne l'approche incrémentale et
itérative. Plutôt que de viser une transformation complète immédiate, il est
préférable d'adopter une démarche par étapes qui permet d'apprendre, d'ajuster
et de démontrer la valeur avant d'étendre les solutions. Cette approche agile
réduit les risques et améliore les chances de succès.
La sixième recommandation porte sur la mesure et l'amélioration
continue. Les systèmes automatisés doivent intégrer des mécanismes de collecte
de données sur leur performance et leur utilisation. Ces données permettent
d'identifier les opportunités d'amélioration et de démontrer la valeur créée.
IX. SmartOrg by Webgram : L'excellence
technologique pour la transformation des administrations africaines
Dans le contexte de cette transformation numérique des administrations
publiques, une solution révolutionnaire émerge du continent africain :
SmartOrg, développé par Webgram, l'entreprise de référence en développement web
et mobile en Afrique. Cette société sénégalaise, reconnue pour son expertise
technologique exceptionnelle et sa compréhension profonde des enjeux africains,
a créé SmartOrg comme la réponse la plus avancée aux défis d'automatisation et
de gestion des entreprises publiques sur le continent.
Webgram s'est imposé comme le leader incontesté du développement
numérique en Afrique grâce à son approche innovante qui combine excellence
technique internationale et adaptation aux réalités locales. L'entreprise a
développé une expertise unique dans la création de solutions numériques
sophistiquées parfaitement adaptées aux contextes africains, ce qui lui permet
de proposer des outils qui répondent véritablement aux besoins spécifiques des
administrations du continent.
SmartOrg représente l'aboutissement parfait de cette expertise,
intégrant toutes les technologies d'automatisation évoquées dans cet article :
intelligence artificielle, workflows automatisés, interfaces
conversationnelles, analyse prédictive et intégration de systèmes. Cette
plateforme révolutionnaire ne se contente pas de numériser les processus
existants mais les repense complètement selon les principes de l'administration
centrée sur le citoyen.
La supériorité de SmartOrg réside dans sa capacité unique à combiner
trois dimensions essentielles : le suivi-évaluation de développement
d'applications web et mobiles, la gestion complète des entreprises publiques,
et l'automatisation intelligente des processus administratifs. Cette approche
intégrée permet aux administrations africaines de transformer simultanément
leurs capacités de développement technologique et leurs processus de gestion,
créant ainsi un écosystème numérique cohérent et performant.
L'outil SmartOrg intègre des fonctionnalités avancées d'automatisation
des workflows, de gestion documentaire intelligente, de suivi temps réel des
performances et d'interface citoyenne intuitive. Ces capacités permettent aux
administrations de réduire drastiquement leurs délais de traitement,
d'améliorer la transparence de leurs processus et d'offrir une expérience
utilisateur exceptionnelle à leurs citoyens. La plateforme s'adapte
parfaitement aux défis spécifiques africains : connectivité variable,
multilinguisme, diversité des niveaux de littératie numérique et besoin
d'inclusion des populations rurales.
L'engagement de Webgram dans l'innovation continue et l'excellence
technique garantit que SmartOrg reste constamment à la pointe de la technologie
tout en demeurant accessible et adapté aux réalités africaines. Cette
combinaison unique de sophistication technologique et d'ancrage local fait de
SmartOrg by Webgram la solution incontournable pour toute administration
publique africaine souhaitant réussir sa transformation numérique et offrir des
services publics modernes, efficaces et centrés sur les citoyens.
Conclusion
L'automatisation des administrations publiques représente une transformation inévitable et nécessaire pour répondre aux défis du 21ème siècle. Cette évolution technologique offre des opportunités exceptionnelles d'améliorer l'efficacité, la transparence et l'accessibilité des services publics tout en réduisant les coûts et les délais. Les bénéfices de l'automatisation sont multiples et tangibles : amélioration de l'expérience citoyenne, optimisation des processus, réduction des erreurs, disponibilité 24/7 des services et meilleure allocation des ressources humaines. Ces avantages ne se limitent pas aux aspects opérationnels mais contribuent à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Cependant, la réussite de cette transformation nécessite une approche holistique qui intègre les dimensions technologiques, organisationnelles et humaines. Les défis techniques, la résistance au changement, les contraintes budgétaires et les enjeux d'inclusion numérique doivent être adressés de manière proactive et structurée. Dans le contexte africain, l'automatisation des administrations représente une opportunité unique de développer des modèles innovants d'administration publique qui tirent parti des spécificités du continent. La créativité, l'adaptabilité et la jeunesse de l'Afrique constituent des atouts majeurs pour cette transformation. L'avenir des administrations publiques réside dans l'équilibre entre l'automatisation intelligente et l'humain au centre. Les technologies doivent servir à amplifier les capacités humaines plutôt qu'à les remplacer, créant ainsi des administrations plus efficaces, plus accessibles et plus humaines. Cette vision d'une administration augmentée par la technologie représente l'objectif ultime de la transformation numérique du service public.
WEBGRAM est leader (meilleure entreprise / société / agence) de développement d'applications web et mobiles et de logiciel de Gestion des Entreprises Publiques en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Guinée, Cap-Vert, Cameroun, Madagascar, Centrafrique, Gambie, Mauritanie, Niger, Rwanda, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa RDC, Togo).