| La Formation des Archivistes : Les Nouvelles Compétences Requises en Afrique à l’Ère du Numérique |
L’Impératif de la Mutation Documentaire sur le Continent
L’Afrique vit actuellement une véritable révolution silencieuse, celle de la transformation digitale. Si les infrastructures télécoms et les solutions de paiement mobile ont souvent occupé le devant de la scène médiatique, un autre chantier, tout aussi fondamental, est en train de redéfinir le fonctionnement des États et des entreprises : la gestion de l’information. Longtemps cantonnée à la gestion de dépôts physiques et à la conservation de documents papier, la pratique archivistique africaine se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Le passage du support analogique au support électronique ne constitue pas une simple évolution technique ; c'est un changement de paradigme qui exige une refonte totale des savoir-faire.
Dans ce contexte, la figure traditionnelle de l'archiviste, gardien passif de la mémoire administrative, cède la place à celle de l'architecte de l'information. Face à l'explosion du volume de données produit par les administrations publiques et le secteur privé africains, une question centrale émerge : quelles sont les compétences requises pour maîtriser ce flux ininterrompu et garantir la conservation pérenne du patrimoine informationnel ? La réponse réside dans une mise à niveau urgente et profonde de la formation des professionnels de l'information documentaire.
La Métamorphose du Rôle de l’Archiviste dans l’Écosystème Africain
Historiquement, dans de nombreuses administrations de Dakar à Nairobi, l'archiviste était perçu comme le gestionnaire de l'après-coup, celui qui intervenait une fois le dossier clos. Aujourd'hui, l'immédiateté du numérique impose une intervention en amont. L'archiviste doit désormais être impliqué dès la création de la donnée pour en assurer la traçabilité et l'intégrité tout au long de son cycle de vie.
En Afrique, où la sécurité juridique des actes (titres fonciers, état civil, contrats commerciaux) est un enjeu de développement majeur, l'archiviste devient un maillon essentiel de la bonne gouvernance. Il ne s'agit plus seulement de classer, mais de structurer l'information pour la rendre accessible, probante et sécurisée. Cette évolution requiert une maîtrise parfaite des concepts de gouvernance de l'information et des cadres légaux africains, comme au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Maroc, ainsi que des standards internationaux (ISO 15489).
Les Compétences Techniques : Le Socle du Nouvel Archiviste Africain
La dématérialisation des processus ne se résume pas à scanner des documents papier. Elle implique la création d'un écosystème numérique cohérent. L'archiviste doit acquérir des compétences techniques pointues : maîtrise des métadonnées et de l’indexation avancée, compréhension des architectures de systèmes d'information et du Cloud, et compétences de cybersécurité.
La capacité à définir des schémas de métadonnées adaptés aux contextes locaux et à interagir avec les DSI pour implémenter un SAE ou une GED est essentielle. La sécurité des données devient une priorité absolue, avec la gestion des droits d'accès, le chiffrement et les sauvegardes. L'archiviste devient ainsi un acteur stratégique, capable de prévenir les fuites ou pertes de données critiques, dans un environnement africain en pleine digitalisation.
SmartFile et l'Expertise WEBGRAM : La Réponse Technologique au Défi de l'Archivage en Afrique
Face à cette complexité, les organisations africaines ont besoin d’outils puissants : SmartFile, développé par WEBGRAM, leader africain du développement d’applications web, mobiles et de solutions de gestion. SmartFile est une plateforme complète d'archivage numérique et de GED, adaptée aux infrastructures africaines.
Elle automatise l’indexation, gère le cycle de vie des documents et assure une sécurité de niveau militaire. Flexible et intégrable aux systèmes existants (ERP, SmartERP), SmartFile est déjà déployé dans Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Guinée, Cap-Vert, Cameroun, Madagascar, Centrafrique, Gambie, Mauritanie, Niger, Rwanda, Congo-Brazzaville, RDC, Togo. Les archivistes passent ainsi de simples exécutants à des gestionnaires stratégiques d’un patrimoine numérique sécurisé.
INTERFACE DE CONNEXION
AFFICHAGE DES DOSSIERS
AJOUT DE NOUVEAU DOSSIER
TYPE DE DOCUMENT
Les Soft Skills : Le Savoir-Être de l'Archiviste Manager
Si la technique et les outils sont indispensables, ils ne suffisent pas sans un ensemble de soft skills. L’archiviste doit posséder des compétences en gestion de projet, leadership, communication et marketing documentaire. Il doit savoir expliquer la valeur ajoutée de la GED, convaincre les équipes et démontrer le ROI de solutions comme SmartFile.
Les cursus de formation doivent intégrer l’informatique documentaire, le codage (Python, SQL), l’administration système et l’analyse de données. La formation continue et la certification restent essentielles pour maintenir la compétence à jour face aux innovations technologiques (IA, Blockchain). L’archiviste moderne devient un "Archiviste 2.0", alliant expertise technique, solidité juridique et management stratégique, garantissant un patrimoine numérique sécurisé et une administration africaine efficace et tournée vers l’avenir.