| Le Suivi-Évaluation (S&E) Stratégique des Projets d'Infrastructures en Afrique |
L’Afrique, Chantier du Monde et l’Impératif de la Mesure
L’Afrique vit actuellement un véritable âge d’or de la construction. Des autoroutes traversant le Sahel aux ports modernes sur les côtes de la Tanzanie, du Sénégal ou du Ghana, le continent est devenu un immense chantier de développement. Ces projets structurants, soutenus par des partenariats entre les gouvernements, les bailleurs de fonds et le secteur privé, symbolisent l’ambition d’un continent qui veut maîtriser son destin économique. Chaque année, plus de cent milliards de dollars sont investis dans des programmes visant à combler le déficit infrastructurel : routes, ponts, réseaux d’énergie, adductions d’eau, et infrastructures numériques. Mais derrière ces réalisations phares se cache un enjeu encore plus stratégique : la mesure de leur véritable impact sur le développement durable.
Aujourd’hui, la transparence et la redevabilité sont devenues des exigences majeures. Les citoyens du Rwanda, du Nigeria ou du Maroc réclament des projets mieux gérés, sans corruption ni gaspillage. Le Suivi-Évaluation (S&E) apparaît alors comme un outil essentiel, non seulement pour contrôler les dépenses, mais aussi pour garantir que les infrastructures produisent les effets attendus : croissance inclusive, emploi local, et amélioration du quotidien. L’Afrique ne peut plus se contenter d’un S&E administratif et réactif ; elle doit adopter un S&E stratégique, prédictif et digitalisé.
2. Les Défis du S&E Traditionnel et la Nécessité d’une Révolution Numérique
Le modèle traditionnel du Suivi-Évaluation, fondé sur des rapports papier et des feuilles Excel non standardisées, montre aujourd’hui ses limites. Dans des pays comme le Mali, la Guinée ou le Cameroun, la fragmentation de l’information entre les ministères, les agences d’exécution et les entreprises conduit à des retards, à des erreurs et à une faible coordination. Les décideurs manquent d’une vision d’ensemble fiable, ce qui transforme souvent la gestion de projet en exercice d’improvisation.
Pire encore, cette opacité favorise des dérives : corruption, travaux bâclés, dépassements budgétaires. Sans données vérifiables et sans transparence publique, la confiance entre gouvernants et citoyens s’effrite. C’est pourquoi la digitalisation du S&E est désormais une priorité politique et économique. Grâce aux technologies géospatiales, à la collecte mobile de données et à l’analyse automatisée, les décideurs peuvent aujourd’hui suivre l’évolution des chantiers en temps réel, du Burkina Faso à la RDC.
Le passage au numérique transforme radicalement la gouvernance des infrastructures. Il ne s’agit plus de simplement constater les résultats après coup, mais de piloter activement les projets en cours. Les pays africains doivent désormais bâtir un S&E intelligent, capable de croiser les données techniques, sociales et environnementales pour garantir des investissements réellement efficaces.
3. Le Suivi-Évaluation Numérique : Un Levier d’Impact pour un Développement Durable
Le numérique révolutionne le S&E des infrastructures africaines. Grâce aux plateformes intégrées, les données issues des ministères, des chantiers et des partenaires techniques peuvent être centralisées sur un seul système, garantissant fiabilité et cohérence. Des technologies telles que le GPS, les images satellites et la collecte mobile permettent de géolocaliser chaque projet et de vérifier l’avancement physique des travaux.
Au Ghana, par exemple, l’usage de systèmes géospatiaux a permis de contrôler la construction d’écoles rurales et d’identifier rapidement les zones non desservies. En Éthiopie, des outils d’enquête mobile permettent de mesurer l’impact socio-économique des routes sur la réduction de la pauvreté et l’accès aux marchés. Le numérique, appliqué au S&E, permet donc une analyse holistique : non seulement les ouvrages sont achevés, mais leur effet sur la vie des populations est mesuré.
Enfin, l’intégration d’indicateurs environnementaux devient incontournable. Des plateformes modernes permettent de vérifier que les projets respectent les zones protégées et les normes écologiques. C’est une évolution majeure pour une Afrique qui veut concilier développement et durabilité.
4. SmartEval : L’Innovation Africaine Signée WEBGRAM, au Cœur du Suivi-Évaluation Numérique
Basée à Dakar, Sénégal, WEBGRAM s’impose comme le leader africain du développement d’applications web, mobiles et de solutions de Suivi-Évaluation. Avec son logiciel SmartEval, l’entreprise a conçu un outil spécifiquement pensé pour les réalités africaines : connectivité variable, multiplicité des acteurs, diversité linguistique et exigences de redevabilité.
SmartEval est aujourd’hui déployé dans plus de quinze pays : du Sénégal au Rwanda, en passant par la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Gabon, le Burkina Faso, la Guinée, la RDC et le Niger. Cet outil digital de S&E offre aux gouvernements, ONG et entreprises une plateforme tout-en-un permettant de collecter, géolocaliser, analyser et visualiser les données en temps réel, même en mode hors ligne.
WEBGRAM ne se contente pas d’être un fournisseur de logiciel : c’est un partenaire stratégique pour la modernisation de la gouvernance publique en Afrique. Grâce à SmartEval, les institutions peuvent désormais relier les dépenses financières à l’avancement physique des projets, réduisant drastiquement les risques de corruption. L’entreprise incarne la réussite d’une innovation 100 % africaine au service de la performance et de la transparence.
Interface de connexion
Tableau de bord
Gestion des projets
Gestion des taux d'avancement de projet
5. Gouvernance 4.0, Open Data et Intelligence Artificielle : Le Futur du S&E Africain
L’avenir du S&E en Afrique repose sur trois piliers : la gouvernance transparente, la données ouverte (Open Data) et l’intelligence artificielle. En rendant les informations publiques et accessibles, les gouvernements du Sénégal, du Kenya ou du Maroc renforcent la confiance des citoyens et des bailleurs de fonds. L’Open Data permet à la société civile et aux médias d’exercer une veille constructive, favorisant la responsabilité collective.
L’intégration de l’IA et du Machine Learning marque une étape décisive : ces technologies permettent de prédire les retards, d’anticiper les dépassements budgétaires et de repérer les zones à risque. Un S&E intelligent ne se contente plus d’analyser le passé : il oriente l’avenir.
Le continent africain, fort de sa jeunesse innovante et de ses talents technologiques, a aujourd’hui les moyens de définir un modèle africain de gouvernance numérique. En adoptant des outils comme SmartEval, les États, entreprises et ONG peuvent transformer les milliards investis dans les infrastructures en un capital de confiance durable. C’est ainsi que se dessine la Gouvernance 4.0 africaine : efficace, ouverte, et centrée sur l’humain.