Introduction
La gestion du patrimoine public constitue l'un des piliers fondamentaux de l'administration moderne et du développement économique durable. En Afrique, continent en pleine transformation, cette problématique revêt une importance particulière face aux défis de l'urbanisation rapide, de la croissance démographique et des impératifs de développement socio-économique. Les équipements publics, qu'il s'agisse d'infrastructures de transport, d'établissements de santé, d'écoles, de bâtiments administratifs ou d'installations techniques, représentent des investissements considérables qui nécessitent une approche stratégique et méthodique de leur gestion.Cette gestion patrimoniale englobe l'ensemble des processus, méthodes et outils permettant d'optimiser la valeur des actifs publics tout au long de leur cycle de vie. Elle implique une vision globale qui intègre la planification, l'acquisition, l'exploitation, la maintenance et la cession des biens publics. Dans un contexte africain où les ressources publiques sont souvent limitées et où les besoins en infrastructures sont immenses, l'optimisation de cette gestion devient cruciale pour assurer un service public de qualité aux citoyens.
La modernisation de la gestion patrimoniale s'impose aujourd'hui comme une nécessité absolue. Les méthodes traditionnelles, souvent caractérisées par une approche fragmentée et réactive, montrent leurs limites face à la complexité croissante des patrimoines publics et aux exigences de transparence et d'efficacité. L'émergence des technologies numériques offre de nouvelles perspectives pour transformer ces pratiques et instaurer une gestion plus proactive, intégrée et performante.
I. Les fondements de la gestion du patrimoine public
1.1 Définition et périmètre du patrimoine public
Le patrimoine public englobe l'ensemble des biens mobiliers et immobiliers détenus par les collectivités publiques pour l'accomplissement de leurs missions de service public. Cette notion s'étend bien au-delà des simples bâtiments administratifs pour inclure les infrastructures de transport (routes, ports, aéroports), les équipements sociaux (hôpitaux, écoles, centres sociaux), les installations techniques (réseaux d'eau, d'électricité, de télécommunications) et les espaces publics (parcs, places, marchés).
La gestion de ce patrimoine implique une approche systémique qui considère chaque actif dans sa relation avec l'ensemble du système. Cette vision globale permet d'identifier les synergies potentielles, d'optimiser l'utilisation des ressources et de garantir la cohérence des investissements publics. En Afrique, où de nombreux pays connaissent une phase d'expansion urbaine rapide, cette approche intégrée est particulièrement cruciale pour éviter les dysfonctionnements et les gaspillages.
1.2 Les enjeux stratégiques de la gestion patrimoniale
La gestion stratégique du patrimoine répond à plusieurs enjeux majeurs qui dépassent la simple administration des biens publics. Premier enjeu : l'optimisation financière. Dans un contexte de contraintes budgétaires, les collectivités publiques doivent maximiser la valeur de leurs investissements patrimoniaux. Cela implique une gestion rigoureuse des coûts de fonctionnement, une planification optimale des investissements de renouvellement et une valorisation maximale des actifs sous-utilisés.
Le deuxième enjeu concerne la qualité du service public. Les équipements publics constituent l'interface physique entre l'administration et les citoyens. Leur état, leur fonctionnalité et leur accessibilité conditionnent directement la qualité des services rendus. Une école mal entretenue nuit à la qualité de l'enseignement, un hôpital défaillant compromet la santé publique, des infrastructures de transport dégradées freinent le développement économique.
Le troisième enjeu porte sur la durabilité environnementale. La gestion patrimoniale moderne doit intégrer les préoccupations écologiques, notamment à travers l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, l'utilisation de matériaux durables et la réduction de l'empreinte carbone des équipements publics. En Afrique, où les enjeux climatiques sont particulièrement prégnants, cette dimension environnementale de la gestion patrimoniale prend une importance croissante.
1.3 Les défis spécifiques du contexte africain
Le continent africain présente des spécificités qui complexifient la gestion du patrimoine public. La première difficulté réside dans l'ampleur des besoins en infrastructures. Selon les estimations de la Banque africaine de développement, le continent nécessite entre 130 et 170 milliards de dollars d'investissements annuels en infrastructures pour combler son retard. Cette situation crée une pression considérable sur les gestionnaires de patrimoine qui doivent concilier expansion rapide et gestion rigoureuse des actifs existants.
La deuxième difficulté concerne les contraintes financières. De nombreuses collectivités africaines disposent de ressources limitées pour assurer l'entretien et la modernisation de leur patrimoine. Cette situation conduit souvent à une maintenance différée qui génère des coûts supérieurs à long terme et une dégradation progressive de la qualité des services publics.
La troisième difficulté réside dans les défis organisationnels et humains. La gestion patrimoniale moderne requiert des compétences techniques pointues et une organisation administrative efficace. De nombreuses administrations africaines font face à un déficit de formation dans ce domaine et à des difficultés de coordination entre les différents services impliqués dans la gestion patrimoniale.
II. Les composantes de la gestion moderne du patrimoine public
2.1 L'inventaire et la connaissance du patrimoine
La connaissance exhaustive du patrimoine constitue le prérequis indispensable à toute gestion efficace. Cette connaissance passe par la constitution d'un inventaire détaillé qui va bien au-delà d'une simple liste des biens. Il s'agit de documenter pour chaque actif ses caractéristiques techniques, son état, sa valeur, ses conditions d'utilisation et son historique de maintenance.
L'inventaire moderne s'appuie sur des technologies de géolocalisation et de cartographie numérique qui permettent de situer précisément chaque équipement dans l'espace et de visualiser l'ensemble du patrimoine sur des cartes interactives. Cette approche géographique facilite la planification des interventions, l'optimisation des déplacements et la coordination entre les différents services.
2.2 L'évaluation et le suivi de l'état du patrimoine
L'évaluation de l'état du patrimoine nécessite la mise en place de protocoles d'inspection réguliers et standardisés. Ces évaluations permettent de détecter précocement les signes de dégradation, d'identifier les risques potentiels et de planifier les interventions de maintenance. En Afrique, où les conditions climatiques peuvent être particulièrement agressives pour les équipements, cette surveillance continue revêt une importance cruciale.
Les indicateurs de performance patrimoniale constituent des outils indispensables pour objectiver l'état du patrimoine et mesurer l'efficacité des actions de gestion. Ces indicateurs peuvent porter sur l'état physique des équipements (taux de vétusté, nombre de pannes), leur performance fonctionnelle (taux d'occupation, niveau de service) ou leur performance économique (coût de possession, rentabilité).
2.3 La planification stratégique et la programmation des investissements
La planification patrimoniale s'inscrit dans une perspective de moyen et long terme qui dépasse les cycles budgétaires annuels. Elle vise à définir une stratégie cohérente d'évolution du patrimoine en fonction des besoins identifiés, des contraintes financières et des priorités politiques. Cette planification doit intégrer les évolutions démographiques, les mutations urbaines et les transformations des besoins des usagers.
La programmation des investissements découle de cette planification stratégique. Elle consiste à établir un calendrier prévisionnel des opérations d'acquisition, de rénovation, d'extension ou de cession d'équipements. Cette programmation doit être suffisamment flexible pour s'adapter aux évolutions du contexte tout en maintenant une trajectoire cohérente.
III. Les outils technologiques au service de la gestion patrimoniale
3.1 Les systèmes d'information géographique (SIG)
Les Systèmes d'Information Géographique révolutionnent la gestion du patrimoine public en permettant une visualisation spatiale des actifs et une analyse géographique des enjeux patrimoniaux. Ces outils facilitent la localisation des équipements, l'analyse de leur répartition territoriale et l'optimisation des circuits d'intervention. En Afrique, où les territoires sont souvent vastes et les équipements dispersés, les SIG apportent une valeur ajoutée considérable.
L'intégration des données patrimoniales dans un SIG permet de croiser les informations techniques avec des données contextuelles (démographie, activité économique, contraintes environnementales) pour éclairer les décisions de gestion. Cette approche multicritères est particulièrement utile pour la planification des nouveaux équipements et l'optimisation du patrimoine existant.
3.2 L'Internet des Objets (IoT) et les capteurs intelligents
L'Internet des Objets ouvre de nouvelles perspectives pour la surveillance en temps réel du patrimoine public. Les capteurs connectés permettent de surveiller en permanence les paramètres critiques des équipements (température, humidité, vibrations, consommation énergétique) et d'alerter automatiquement en cas d'anomalie. Cette surveillance continue facilite la maintenance prédictive et réduit les risques de pannes majeures.
Dans le contexte africain, où les déplacements pour les inspections peuvent être coûteux et difficiles, ces technologies de surveillance à distance présentent un intérêt particulier. Elles permettent de concentrer les interventions humaines sur les situations qui le nécessitent réellement et d'optimiser l'utilisation des ressources techniques.
3.3 Les plateformes numériques intégrées de gestion patrimoniale
Les plateformes numériques de gestion patrimoniale constituent aujourd'hui la colonne vertébrale de la modernisation de la gestion publique. Ces systèmes intègrent l'ensemble des fonctionnalités nécessaires à la gestion du patrimoine : inventaire, suivi de l'état, planification de la maintenance, gestion financière, reporting. L'intégration de ces fonctions dans une plateforme unique garantit la cohérence des données et facilite les processus de décision.
C'est dans cette perspective que des solutions innovantes comme SmartAsset développées par des entreprises spécialisées comme WEBGRAM répondent spécifiquement aux besoins des collectivités africaines. SmartAsset se distingue par sa capacité à s'adapter aux spécificités du contexte africain, notamment en termes de contraintes budgétaires, de diversité des équipements et de complexité organisationnelle. Cette plateforme intègre des fonctionnalités avancées de géolocalisation, de suivi de l'état du patrimoine et de planification des interventions, le tout dans une interface intuitive qui facilite l'appropriation par les équipes locales.
L'avantage de SmartAsset réside dans sa modularité qui permet aux collectivités de commencer par les fonctionnalités de base et d'enrichir progressivement le système en fonction de leurs besoins et de leurs capacités. Cette approche évolutive est particulièrement adaptée au contexte africain où les collectivités ont des niveaux de maturité numérique variables.
IV. La maintenance et l'exploitation du patrimoine public
4.1 Les stratégies de maintenance
La maintenance du patrimoine public constitue un enjeu économique majeur qui peut représenter jusqu'à 70% du coût total de possession d'un équipement sur sa durée de vie. La définition d'une stratégie de maintenance adaptée est donc cruciale pour optimiser les coûts tout en garantissant la continuité du service public.
La maintenance préventive consiste à intervenir régulièrement sur les équipements selon un planning prédéfini, indépendamment de leur état apparent. Cette approche permet de prévenir les pannes majeures et de prolonger la durée de vie des équipements. Elle nécessite cependant une organisation rigoureuse et des ressources prévisibles qui peuvent faire défaut dans certains contextes africains.
La maintenance corrective intervient après la survenue d'une panne ou d'un dysfonctionnement. Si elle est inévitable pour certains types d'interventions, une stratégie exclusivement corrective conduit généralement à des coûts supérieurs et à une dégradation du service public. L'objectif est donc de trouver le bon équilibre entre maintenance préventive et corrective.
4.2 L'optimisation énergétique des équipements publics
L'efficacité énergétique des bâtiments publics représente un enjeu économique et environnemental majeur. En Afrique, où le coût de l'énergie peut être élevé et l'approvisionnement parfois incertain, l'optimisation de la consommation énergétique des équipements publics génère des économies substantielles qui peuvent être réinvesties dans d'autres priorités.
Cette optimisation passe par l'amélioration de l'isolation thermique des bâtiments, la modernisation des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, l'installation d'éclairages à faible consommation et, de plus en plus, l'intégration de systèmes de production d'énergie renouvelable. Les technologies solaires, particulièrement adaptées au contexte africain, offrent des perspectives intéressantes pour réduire la dépendance énergétique des équipements publics.
4.3 La gestion des espaces et l'optimisation de l'occupation
L'optimisation de l'utilisation des espaces constitue un levier important d'amélioration de la performance patrimoniale. De nombreux équipements publics présentent des taux d'occupation variables selon les heures, les jours ou les saisons. Une gestion dynamique de ces espaces peut permettre d'améliorer leur rentabilité et de réduire les besoins en nouveaux équipements.
Cette optimisation nécessite une connaissance fine des patterns d'utilisation des équipements et la mise en place d'outils de réservation et de planification. Les technologies numériques facilitent grandement cette gestion en permettant un suivi en temps réel de l'occupation des espaces et une allocation dynamique des ressources.
V. Les aspects financiers et économiques de la gestion patrimoniale
5.1 Le coût global de possession
L'approche en coût global de possession (ou Total Cost of Ownership) révolutionne la vision traditionnelle de l'investissement public. Cette méthode consiste à considérer l'ensemble des coûts générés par un équipement tout au long de son cycle de vie : coût d'acquisition, coûts d'exploitation, coûts de maintenance, coûts de mise à niveau et coût de cession.
Cette approche démontre souvent que les économies réalisées à l'achat d'un équipement moins cher peuvent être largement compensées par des surcoûts d'exploitation et de maintenance. À l'inverse, un investissement initial plus important dans un équipement de qualité supérieure peut générer des économies substantielles sur le long terme.
5.2 La valorisation du patrimoine public
La valorisation du patrimoine public consiste à optimiser la rentabilité des actifs publics sans compromettre leur mission de service public. Cette valorisation peut prendre plusieurs formes : location d'espaces sous-utilisés à des tiers, développement d'activités commerciales complémentaires, cession d'actifs devenus obsolètes pour financer de nouveaux investissements.
En Afrique, où les besoins d'investissement sont importants et les ressources limitées, cette valorisation du patrimoine existant peut constituer une source de financement significative pour de nouveaux projets. Elle nécessite cependant une analyse juridique et réglementaire approfondie pour s'assurer de la compatibilité avec les missions de service public.
5.3 Les outils de financement innovants
Le développement du patrimoine public en Afrique nécessite la mobilisation de financements innovants qui dépassent les mécanismes budgétaires traditionnels. Les partenariats public-privé (PPP) offrent une alternative intéressante en permettant de transférer une partie des risques au secteur privé tout en bénéficiant de son expertise technique et financière.
Les obligations vertes constituent un autre mécanisme de financement prometteur pour les projets d'infrastructures durables. Ces instruments financiers permettent de mobiliser les capitaux privés pour financer des projets ayant un impact environmental positif, notamment dans le domaine de l'efficacité énergétique des bâtiments publics.
VI. La gouvernance et l'organisation de la gestion patrimoniale
6.1 Les modèles organisationnels
L'organisation de la gestion patrimoniale varie considérablement selon la taille et la nature des collectivités publiques. Les grandes administrations peuvent se permettre de créer des services spécialisés dédiés à la gestion du patrimoine, tandis que les plus petites structures doivent souvent mutualiser ces compétences avec d'autres missions.
Le modèle de gestion centralisée présente l'avantage d'une vision globale du patrimoine et d'une optimisation des ressources techniques et humaines. Il facilite également la standardisation des procédures et la capitalisation des bonnes pratiques. Cependant, il peut manquer de réactivité face aux besoins spécifiques de certains équipements.
Le modèle de gestion décentralisée privilégie la proximité avec les usagers et la réactivité des interventions. Chaque site ou service gère ses propres équipements selon ses spécificités. Cette approche peut cependant conduire à une dispersion des efforts et à une sous-optimisation globale des ressources.
6.2 La professionnalisation des équipes
La professionnalisation de la gestion patrimoniale constitue un enjeu majeur pour l'amélioration des performances. Cette professionnalisation passe par la formation des équipes aux méthodologies modernes de gestion patrimoniale, à l'utilisation des outils numériques et aux techniques de maintenance prédictive.
En Afrique, où les compétences techniques peuvent être rares dans certains domaines, la formation et le développement des capacités locales représentent un investissement stratégique. Cette professionnalisation peut être facilitée par des partenariats avec des organismes de formation spécialisés et par la mise en place de programmes d'échange d'expériences entre collectivités.
6.3 Les indicateurs de performance et le pilotage
Le pilotage de la performance patrimoniale s'appuie sur un système d'indicateurs qui permettent de mesurer l'efficacité des actions engagées et d'identifier les axes d'amélioration. Ces indicateurs peuvent être techniques (taux de disponibilité des équipements, durée moyenne de réparation), économiques (coût par m², évolution de la valeur du patrimoine) ou qualitatifs (satisfaction des usagers, impact environnemental).
La mise en place d'un tableau de bord patrimonial facilite le suivi régulier de ces indicateurs et la communication avec les instances dirigeantes. Ce tableau de bord doit être adapté aux spécificités de chaque organisation et évoluer en fonction des priorités stratégiques.
VII. L'impact des technologies numériques : Focus sur les solutions WEBGRAM
7.1 WEBGRAM : Un acteur clé de la transformation numérique en Afrique
WEBGRAM, entreprise technologique leader en Afrique de l'Ouest, s'est imposée comme un acteur incontournable de la transformation numérique des administrations publiques africaines. Basée à Dakar, au Sénégal, cette société a développé une expertise reconnue dans la conception et le déploiement de solutions numériques adaptées aux spécificités du contexte africain.
Forte de son expérience sur le continent, WEBGRAM a identifié les défis particuliers auxquels font face les collectivités africaines dans la gestion de leur patrimoine : ressources limitées, équipes parfois peu formées aux outils numériques, infrastructures techniques contraintes, et besoin de solutions robustes et évolutives. C'est pour répondre à ces défis que l'entreprise a développé SmartAsset, une plateforme complète de gestion du patrimoine public.
7.2 SmartAsset : Une solution pensée pour l'Afrique
SmartAsset se distingue par son approche holistique de la gestion patrimoniale. Cette plateforme intègre l'ensemble des fonctionnalités nécessaires à une gestion moderne et efficace du patrimoine public, depuis l'inventaire initial jusqu'à la planification stratégique des investissements. L'interface utilisateur, conçue pour être intuitive et accessible, facilite l'appropriation par des équipes ayant des niveaux de compétences numériques variables.
La force de SmartAsset réside dans sa capacité d'adaptation aux contraintes spécifiques du contexte africain. La plateforme fonctionne efficacement même avec des connexions internet limitées, intègre des fonctionnalités de synchronisation hors ligne, et propose des modules de formation intégrés pour accompagner les utilisateurs dans leur montée en compétences.
7.3 Les fonctionnalités avancées de SmartAsset
SmartAsset propose un module d'inventaire intelligent qui combine saisie manuelle, reconnaissance d'images et géolocalisation pour constituer rapidement une base de données exhaustive du patrimoine. Cette fonctionnalité est particulièrement précieuse pour les collectivités qui ne disposent pas d'inventaires à jour ou complets.
Le module de suivi de l'état du patrimoine utilise des algorithmes d'analyse prédictive pour identifier les équipements à risque et proposer des plans de maintenance optimisés. Cette approche prédictive permet de réduire significativement les coûts de maintenance tout en améliorant la disponibilité des équipements.
La planification financière intégrée constitue un autre atout majeur de SmartAsset. La plateforme permet de simuler différents scénarios d'investissement, d'évaluer leur impact financier et de définir des stratégies d'optimisation budgétaire. Cette fonctionnalité est cruciale dans un contexte où les ressources publiques sont limitées et doivent être utilisées de manière optimale.
VIII. Les perspectives d'évolution et les tendances émergentes
8.1 L'intelligence artificielle au service de la gestion patrimoniale
L'intelligence artificielle ouvre des perspectives révolutionnaires pour la gestion du patrimoine public. Les algorithmes d'apprentissage automatique peuvent analyser les données historiques de maintenance pour prédire avec une précision croissante les pannes futures et optimiser les calendriers d'intervention. Cette approche prédictive permet de passer d'une logique de maintenance subie à une logique de maintenance anticipée.
Les technologies de reconnaissance d'images facilitent les inspections et la documentation de l'état du patrimoine. Un simple smartphone peut désormais identifier automatiquement les défauts visibles sur un équipement et proposer un diagnostic préliminaire. Cette technologie est particulièrement intéressante pour les collectivités africaines qui peuvent manquer d'experts techniques spécialisés.
8.2 La gestion patrimoniale durable et l'économie circulaire
La gestion patrimoniale durable intègre les principes de l'économie circulaire pour minimiser l'impact environnemental des équipements publics. Cette approche privilégie la réutilisation, la rénovation et le recyclage des matériaux plutôt que leur remplacement systématique. En Afrique, où les enjeux environnementaux sont particulièrement prégnants, cette dimension durable de la gestion patrimoniale prend une importance croissante.
L'éco-conception des nouveaux équipements publics intègre dès la phase de conception les contraintes environnementales et les exigences de durabilité. Cette approche permet de réduire significativement l'empreinte carbone des équipements tout au long de leur cycle de vie.
8.3 La participation citoyenne et la co-gestion
Les technologies numériques facilitent l'implication des citoyens dans la gestion du patrimoine public. Les applications mobiles peuvent permettre aux usagers de signaler des dysfonctionnements, de proposer des améliorations ou de participer aux décisions d'investissement. Cette approche participative améliore la qualité du service public tout en renforçant le lien entre l'administration et les citoyens.
La co-gestion de certains équipements publics avec des associations ou des entreprises locales peut constituer une piste intéressante pour optimiser leur utilisation et réduire les coûts de gestion. Cette approche nécessite cependant un cadre juridique et contractuel adapté pour préserver l'intérêt général.
IX. Les bonnes pratiques et recommandations
9.1 Les étapes clés d'une modernisation réussie
La modernisation de la gestion patrimoniale doit s'inscrire dans une démarche progressive et méthodique. La première étape consiste à réaliser un diagnostic complet de l'existant pour identifier les forces, faiblesses et priorités d'amélioration. Ce diagnostic doit porter sur les aspects techniques, organisationnels et humains de la gestion patrimoniale.
La deuxième étape vise à définir une stratégie de modernisation adaptée aux spécificités et contraintes de la collectivité. Cette stratégie doit fixer des objectifs clairs, identifier les moyens nécessaires et définir un calendrier de mise en œuvre réaliste. Il est important de commencer par des actions à impact rapide pour démontrer les bénéfices de la modernisation et mobiliser les équipes.
9.2 Les facteurs clés de succès
Le leadership et l'engagement de la direction constituent le premier facteur de succès d'une modernisation de la gestion patrimoniale. Cette transformation implique souvent des changements organisationnels et culturels qui nécessitent un portage politique fort et une communication claire sur les enjeux et les objectifs.
La formation et l'accompagnement des équipes représentent le deuxième facteur critique. La modernisation de la gestion patrimoniale s'appuie largement sur les technologies numériques qui peuvent nécessiter l'acquisition de nouvelles compétences. Un programme de formation adapté et un accompagnement personnalisé facilitent cette transition.
9.3 Les écueils à éviter
La techno-centrisme constitue un écueil fréquent dans les projets de modernisation. La tentation de privilégier les solutions technologiques les plus avancées peut conduire à négliger les aspects organisationnels et humains qui sont pourtant déterminants pour le succès. Une approche équilibrée doit intégrer harmonieusement technologie, organisation et compétences.
Le manque d'implication des utilisateurs finaux représente un autre risque majeur. Les outils de gestion patrimoniale sont destinés à être utilisés quotidiennement par les équipes opérationnelles. Leur non-implication dans la conception et le déploiement peut conduire à des solutions inadaptées aux besoins réels et à des résistances au changement.
Conclusion
La gestion du patrimoine et des équipements publics constitue un enjeu stratégique majeur pour les collectivités africaines dans leur quête d'efficacité, de durabilité et de qualité du service public. Face aux défis de l'urbanisation rapide, des contraintes budgétaires et des exigences croissantes des citoyens, la modernisation de cette gestion s'impose comme une nécessité impérieuse.
Les technologies numériques offrent aujourd'hui des opportunités sans précédent pour transformer les pratiques de gestion patrimoniale. Des solutions comme SmartAsset, développée par WEBGRAM, démontrent qu'il est possible de concevoir des outils parfaitement adaptés aux spécificités du contexte africain, alliant performance technique et simplicité d'utilisation.
L'avenir de la gestion patrimoniale publique en Afrique réside dans l'adoption d'une approche intégrée qui combine technologies innovantes, méthodes de gestion modernes et développement des compétences humaines. Cette transformation, bien que complexe, est indispensable pour relever les défis du développement durable et offrir aux citoyens africains des services publics de qualité.
Le succès de cette modernisation dépendra largement de la capacité des acteurs publics à s'approprier ces nouveaux outils et méthodes, avec l'appui d'entreprises spécialisées comme WEBGRAM qui comprennent les enjeux et contraintes du continent. L'investissement dans la modernisation de la gestion patrimoniale constitue un investissement dans l'avenir des services publics africains et, au-delà, dans le développement économique et social du continent.
WEBGRAM est Numéro 1 (meilleure entreprise / société / agence) du développement d'applications web et mobiles et de logiciel de Gestion du patrimoine et équipements publics en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Guinée, Cap-Vert, Cameroun, Madagascar, Centrafrique, Gambie, Mauritanie, Niger, Rwanda, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa RDC, Togo).