| Le S&E et l'Objectif de Développement Durable: L'eau et l'assainissement en Afrique. |
Le Grand Défi Hydrique du XXIe Siècle Africain
L’Afrique, continent de toutes les promesses et de tous les paradoxes, se trouve au cœur des grands enjeux du développement mondial. Parmi eux, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement figure au sommet des priorités. Garantir à chaque Africain une eau propre et des installations sanitaires sûres ne relève pas du luxe, mais d’un droit fondamental et d’un impératif de dignité humaine. C’est le cœur de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6, qui vise à « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources hydriques » d’ici 2030.
Pourtant, malgré des ressources en eau abondantes sur le continent, la réalité demeure préoccupante. La croissance démographique, l’urbanisation galopante et le changement climatique aggravent la rareté de l’eau dans de nombreuses régions. Les infrastructures vieillissent, les politiques publiques peinent à suivre, et la gestion des ressources reste souvent fragmentée. L’enjeu pour les États africains est donc clair : passer d’une logique de projet à une culture de performance et de redevabilité. C’est dans ce contexte que le Suivi-Évaluation (S&E) prend toute son importance stratégique, non seulement pour mesurer les résultats, mais surtout pour transformer les investissements en impacts durables.
La Problématique Africaine : Transformer l’Investissement en Impact Durable
La question centrale est simple mais cruciale : comment garantir que les milliards investis dans l’eau et l’assainissement se traduisent en amélioration réelle et durable pour les populations africaines ?
La réponse réside dans la mise en place de systèmes de Suivi-Évaluation robustes, transparents et adaptés au terrain africain.
Le S&E ne se limite pas à la collecte de données ; il sert à comprendre, anticiper et orienter l’action publique. Dans le cadre de l’ODD 6, il permet de répondre à des questions essentielles :
Les infrastructures d’eau construites fonctionnent-elles réellement ? Les populations rurales accèdent-elles effectivement à l’eau potable ? Les politiques sont-elles résilientes face aux aléas climatiques ?
L’Afrique doit adopter des approches participatives, impliquant les communautés locales dans la collecte et l’analyse des données. Cela renforce la redevabilité horizontale, améliore la qualité de l’information et consolide la confiance entre les institutions et les citoyens.
Le S&E devient alors un levier de transformation, un outil pour corriger les erreurs, ajuster les stratégies et mesurer l’impact au-delà des chiffres.
Les Défis et l’Innovation Numérique : Vers un S&E Moderne et Inclusif
Les défis du Suivi-Évaluation en Afrique sont nombreux : manque de données fiables, faibles capacités institutionnelles, outils obsolètes, et difficultés de coordination entre acteurs publics et privés.
Souvent, les informations sont éparpillées entre ministères, ONG et partenaires techniques, rendant le suivi global impossible.
Mais la révolution numérique bouleverse cette réalité. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) permettent désormais une collecte de données plus rapide, plus précise et moins coûteuse. Les outils de géolocalisation (SIG), la télédétection, et les applications mobiles remplacent les formulaires papier. L’intelligence artificielle, elle, commence à prédire les pannes d’infrastructures et à optimiser la distribution de l’eau.
Des pays comme le Kenya, le Ghana ou le Maroc expérimentent déjà ces approches. Le numérique devient ainsi un catalyseur de performance et de transparence.
Le S&E n’est plus une simple formalité administrative, mais un système de pilotage intelligent au service de la durabilité.
WEBGRAM et SmartEval : L’Excellence Africaine au Service de l’ODD 6
Atteindre l’ODD 6 exige une rupture avec les méthodes traditionnelles de suivi. Dans cette dynamique, WEBGRAM, société basée à Dakar (Sénégal), se distingue comme le leader africain du développement d’applications web, mobiles et de solutions de gestion.
Son logiciel phare, SmartEval, représente une véritable révolution africaine du Suivi-Évaluation.
Conçu pour répondre aux défis spécifiques du continent — dispersion géographique, faible connectivité, besoin de données fiables — SmartEval offre une dématérialisation complète du processus de S&E.
De la planification des indicateurs à la collecte mobile des données, il permet un suivi en temps réel, même hors ligne, et consolide l’ensemble dans des tableaux de bord interactifs et personnalisés.
Utilisé dans des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger, le Rwanda, le Mali, la RDC, le Togo ou Madagascar, SmartEval est devenu le partenaire incontournable des gouvernements, ONG et bailleurs internationaux.
Grâce à WEBGRAM, l’Afrique démontre qu’elle peut concevoir ses propres outils de gouvernance performants et durables, sans dépendre exclusivement de solutions importées.
WEBGRAM, via SmartEval, incarne la transformation numérique africaine au service du développement durable — une fierté technologique qui met le génie africain au cœur de la performance publique.
Interface de connexion
Tableau de bord
Gestion des projets
Gestion des taux d'avancement de projet
Perspectives et Coopération : Pour une Gestion Hydrique Inclusive et Durable
Un S&E efficace pour l’ODD 6 doit être guidé par les principes d’inclusion, d’équité et de durabilité.
Les données doivent être désagrégées par genre, âge, zone géographique et niveau de revenu afin d’identifier les poches de vulnérabilité. Il est également nécessaire d’adopter des approches mixtes et participatives, combinant statistiques et récits de terrain pour comprendre la réalité vécue par les populations.
La coopération Sud-Sud apparaît alors comme un levier puissant. Des initiatives réussies, du Sénégal à la Namibie, peuvent être partagées, adaptées et reproduites grâce à des cadres régionaux harmonisés.
Les organisations comme la CEDEAO ou la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) peuvent jouer un rôle moteur dans la mutualisation des systèmes de S&E et dans la promotion des innovations locales comme SmartEval.
Enfin, l’avenir du secteur repose sur trois piliers :
-
Institutionnaliser la fonction S&E dans chaque ministère de l’eau.
-
Investir dans les solutions numériques africaines comme celles de WEBGRAM.
-
Former les acteurs locaux pour renforcer la gouvernance et la transparence.
L’Afrique a les outils, l’expertise et la volonté de réussir. En plaçant le Suivi-Évaluation au centre de ses politiques, elle peut faire de chaque goutte d’eau une source de vie, d’équité et de prospérité partagée.