| Le rôle de l'État actionnaire : Entre contrôle et laisser-faire. |
L’Enjeu Vital des Entreprises Publiques Africaines
L’Afrique, continent des paradoxes et des opportunités économiques, place ses entreprises publiques (EP) au cœur de ses stratégies de développement. Ces entités, qu’elles interviennent dans les secteurs régaliens, les infrastructures ou les services essentiels, incarnent depuis l’indépendance les piliers de la souveraineté économique et de la cohésion sociale. L’État actionnaire africain, qu’il soit au Sénégal, au Bénin, au Cameroun ou au Ghana, assume ainsi une double mission : garantir la performance économique et assurer l’équité territoriale à travers les services publics.
Cependant, le bilan est contrasté : certaines réussites brillent par leur exemplarité, tandis que d’autres entreprises sombrent sous le poids de la politisation, de la mauvaise gouvernance et du manque d’agilité managériale. Le dilemme central réside dans la tension entre contrôle et autonomie. Comment l’État peut-il exercer son devoir de supervision sans étouffer la créativité et la réactivité des dirigeants publics ?
L’enjeu n’est pas mineur. Les entreprises publiques africaines évoluent dans un monde globalisé où la transparence, la performance et l’efficacité deviennent vitales. C’est dans cette quête d’équilibre que se joue l’avenir économique du continent. Le présent article explore les fondements de ce rôle de l’État actionnaire, ses dérives, ses défis et les solutions technologiques émergentes permettant d’entrer dans une ère de gouvernance intelligente.
Héritage du Contrôle et Risques du Laisser-Faire : Entre Dirigisme et Autonomie
Historiquement, les économies africaines ont hérité d’un modèle fortement dirigiste. L’État y est perçu comme le gardien ultime de l’intérêt national. Ce contrôle, souvent excessif, s’exerce par des nominations politiques, la validation systématique des budgets, ou encore l’imposition d’objectifs sociaux, comme le maintien artificiel d’emplois. Ce modèle, observable au Mali, au Niger ou au Tchad, répondait à des impératifs de stabilité mais a souvent freiné la modernisation économique.
Les conséquences sont connues : lenteur bureaucratique, faiblesse de productivité et dépendance aux subventions publiques. Les dirigeants, jugés davantage sur leur loyauté politique que sur leurs résultats, peinent à innover. À l’opposé, le laisser-faire total, prôné par certains programmes néo-libéraux, n’a pas mieux réussi. Dans plusieurs pays africains, les privatisations mal encadrées ont abouti à une concentration des richesses, laissant l’État impuissant face à des monopoles privés.
L’équilibre véritable réside dans un contrôle stratégique — garant de la transparence et de la cohérence nationale — combiné à une autonomie de gestion qui encourage l’innovation et la responsabilisation. Cette double logique est le socle du futur modèle africain d’actionnariat public.
La Distanciation Active : Un Modèle d’Actionnariat Éclairé
La voie de l’excellence pour l’État actionnaire africain repose sur la « distanciation active » : fixer des objectifs clairs et mesurables, agir en investisseur stratégique, mais laisser au management l’entière autonomie opérationnelle. Cette approche, adoptée par des pays comme le Rwanda, le Maroc ou le Kenya, repose sur quatre piliers : la clarification des mandats, la professionnalisation des conseils d’administration, la transparence financière et la digitalisation de la gouvernance.
Il s’agit de distinguer clairement les missions économiques de celles de service public, de nommer des administrateurs compétents et indépendants, et de mettre en place des audits systématiques. Le renforcement des capacités managériales est essentiel, tout comme la digitalisation des processus, qui permet une supervision efficace sans interférence excessive.
Des réussites africaines dans les télécoms, la finance et l’énergie illustrent l’efficacité de ce modèle. L’harmonisation régionale à travers des organismes tels que l’UEMOA ou la CEMAC pourrait renforcer cette dynamique et créer un cadre de gouvernance exemplaire à l’échelle continentale. L’Afrique a désormais les moyens de réinventer le rôle de son État actionnaire grâce à une combinaison de rigueur stratégique et d’agilité numérique.
Levier de Transformation : SmartOrg de WEBGRAM, la Révolution Numérique de la Gouvernance Publique
L’efficacité du modèle de la « distanciation active » dépend directement de la qualité des outils numériques utilisés par l’État. C’est dans ce cadre que WEBGRAM, société basée à Dakar (Sénégal), s’est imposée comme un acteur majeur avec son logiciel SmartOrg. Bien plus qu’une simple application de gestion, SmartOrg est une plateforme de Gouvernance, Risques et Conformité (GRC) conçue pour transformer la gestion des entreprises publiques africaines.
Grâce à ses modules intégrés — planification stratégique, suivi budgétaire, reporting automatisé et gestion des risques —, SmartOrg offre à l’État actionnaire un tableau de bord complet et fiable en temps réel. L’outil favorise une supervision stratégique sans interférer dans les décisions opérationnelles quotidiennes, soutenant ainsi le fameux « laisser-faire stratégique ».
WEBGRAM, leader africain du numérique, accompagne aujourd’hui des entreprises publiques au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Bénin, au Rwanda, à Madagascar, au Congo-Brazzaville, en Guinée, au Burkina Faso, au Togo et dans bien d’autres pays. Son logiciel garantit la transparence, la performance et la redevabilité, tout en respectant les réalités locales et réglementaires.
En consolidant la position du continent dans la transformation numérique, WEBGRAM et son outil SmartOrg deviennent les alliés naturels de la bonne gouvernance publique.
Quelques captures de la solution de gestion des entreprises publiques SmartOrg
Interface de connexion
Gestion des entreprises
Tableau de bord
Évaluation financière de l’entreprise
Vers un État Actionnaire “Smart” : Modernisation, Compétence et Vision d’Avenir
L’État actionnaire africain doit évoluer vers un modèle intelligent, fondé sur la performance, la compétence et la transparence. L’évaluation des entreprises publiques doit dépasser la simple lecture du résultat financier pour inclure des critères ESG — environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les pays comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana ont déjà intégré des indicateurs de performance élargis, mesurant la qualité du service, l’impact social et la durabilité écologique.
Mais la clé du succès réside avant tout dans le capital humain. L’Afrique doit promouvoir des dirigeants compétents, intègres et visionnaires, formés aux standards internationaux de gouvernance. Les nominations doivent reposer sur la compétence, non sur l’appartenance politique. L’État doit aussi moderniser son cadre législatif pour favoriser la création d’agences de gestion du portefeuille public, à l’image de celles du Maroc ou du Botswana.
Enfin, l’avenir se dessine dans un État entrepreneur, stratège et catalyseur d’innovation. En s’appuyant sur des outils numériques comme SmartOrg, les gouvernements africains peuvent devenir des modèles de gouvernance moderne. L’entreprise publique ne sera plus un fardeau, mais un levier de souveraineté, d’intégration continentale et de prospérité partagée.
L’Afrique entre ainsi dans l’ère de l’État actionnaire “Smart”, où le contrôle devient un outil au service de la liberté managériale, et la technologie un instrument de transparence et d’excellence durable.
SmartOrg, votre outil stratégique pour une gestion innovante et responsable des entreprises publiques.
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