En Afrique, où les talents spécialisés sont précieux, la perte de savoir critique représente un risque majeur pour les organisations. Ce savoir, détenu souvent par quelques experts, constitue un avantage compétitif. Pourtant, le départ à la retraite, la mobilité professionnelle ou même des changements stratégiques peuvent entraîner sa disparition si aucune démarche de transfert n’est initiée. Dans le contexte d’une croissance économique rapide et de l’accélération digitale, les entreprises africaines doivent structurer le transfert de connaissances pour assurer leur continuité et renforcer leur résilience. Cela passe par des méthodes précises et des outils adaptés, capables de s’inscrire dans la culture locale, où la transmission orale a historiquement joué un rôle essentiel.
Avant de pouvoir transférer le savoir, il est indispensable de l'identifier. Le savoir critique est celui dont la perte aurait un impact direct sur l'efficacité, la qualité ou la compétitivité de l'organisation. Il peut être technique, relationnel, organisationnel ou stratégique. En Afrique, où certaines compétences spécifiques (par exemple en agriculture, en ingénierie ou en numérique) sont rares, bien cartographier ce savoir est crucial. Cette étape passe par des entretiens avec les experts, l'observation de leurs pratiques et l'analyse de processus clés. Une fois ce savoir identifié, les entreprises peuvent élaborer des plans de transfert ciblés et adaptés aux priorités de l'organisation.
Le transfert de savoir ne peut être efficace sans une culture d’entreprise qui valorise le partage. En Afrique, les traditions communautaires sont un atout pour encourager cette culture. Il est essentiel de reconnaître l’expertise des détenteurs de savoir, de leur donner envie de transmettre et d’impliquer les jeunes collaborateurs dans ce processus. Des programmes de mentorat formels ou informels peuvent être mis en place pour organiser cette transmission de manière naturelle. Valoriser publiquement les "passeurs de savoir" en interne renforce aussi la motivation. Plus la culture de la transmission est forte, plus le transfert de savoir critique devient fluide et pérenne.
Parmi les méthodes formelles, on retrouve la rédaction de procédures, la création de manuels, la formation en salle et l'organisation d'ateliers techniques. En Afrique, ces méthodes doivent être adaptées aux niveaux de littératie et aux réalités linguistiques locales. Utiliser des supports visuels, des tutoriels vidéo en langue locale ou des schémas explicatifs rend le transfert plus accessible. Les entreprises peuvent aussi documenter les retours d’expérience dans des bases de connaissances numériques partagées. Le formalisme garantit la traçabilité du savoir transféré et facilite l'appropriation par les générations futures.
5. Méthodes informelles de transfert de savoir
Les méthodes informelles, elles, s’appuient sur des interactions spontanées et naturelles. Le compagnonnage (travailler aux côtés d'un expert), les déjeuners d'équipe, les communautés de pratique ou encore les sessions de storytelling sont des moyens puissants pour transmettre du savoir de manière vivante. En Afrique, où les relations interpersonnelles jouent un rôle clé, ces approches sont particulièrement efficaces. Elles permettent non seulement de transférer des compétences techniques mais aussi des savoir-faire relationnels et culturels indispensables à la réussite dans l’organisation. Mixer méthodes formelles et informelles garantit un transfert complet du savoir critique.
Le numérique offre aujourd'hui des outils puissants pour documenter et diffuser le savoir. Plates-formes collaboratives, outils de gestion des connaissances, LMS (Learning Management Systems), wikis d’entreprise : autant de solutions pour structurer le transfert. En Afrique, où la connectivité progresse rapidement, ces outils deviennent accessibles, même dans des régions reculées. Ils permettent d’assurer la pérennité du savoir, de le rendre consultable à tout moment et de toucher un plus grand nombre de collaborateurs. La digitalisation du savoir critique est un levier clé pour accompagner la transformation des entreprises africaines vers des modèles plus résilients et compétitifs.
Le transfert de savoir n’est pas un processus automatique. Il nécessite l'engagement actif des experts, des managers et des jeunes talents. Il faut créer des incitations adaptées : reconnaissance officielle, temps dédié dans l'agenda, objectifs spécifiques dans les évaluations de performance. En Afrique, où les valeurs d'honneur, de respect et de responsabilité sont fortes, construire un récit valorisant autour du transfert de savoir permet de renforcer l’implication. Plus les collaborateurs perçoivent l'importance stratégique de leur rôle dans ce processus, plus ils seront volontaires pour y contribuer. L’implication collective est la clé de la réussite durable de toute démarche de transfert.
SmartTeam apparaît comme un outil essentiel pour structurer efficacement le transfert de savoir critique. Grâce à ses fonctionnalités avancées, Webgram RH permet d’identifier les détenteurs de savoir au sein de l’organisation, de suivre les plans de transfert, et d’enregistrer les savoirs transmis dans une base sécurisée. Il facilite la création de parcours de mentorat, l’organisation de sessions de formation et l’évaluation régulière du processus de transmission. Accessible sur mobile et pensé pour le contexte africain, Webgram RH est léger, intuitif, et multilingue, ce qui favorise son adoption large. En centralisant les données relatives aux compétences critiques et aux experts internes, il évite la perte d’informations stratégiques lors des départs ou des réorganisations. L'outil offre aussi des tableaux de bord clairs pour mesurer l'avancement des initiatives de transfert. Grâce à Webgram RH, les entreprises africaines peuvent transformer la transmission de savoir en un processus fluide, documenté et pérenne, soutenant leur développement à long terme. Considéré comme l'un des meilleurs logiciels RH en Afrique, Webgram RH renforce l'agilité des organisations face aux mutations du marché et sécurise leur capital humain, garantissant ainsi leur succès dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
9. Conclusion : sécuriser l’avenir par le transfert de savoir
Le transfert de savoir critique n'est pas un luxe, mais une nécessité stratégique pour toute entreprise africaine souhaitant sécuriser son avenir. Dans un monde marqué par l'accélération des transformations, préserver et transmettre le savoir est un levier de résilience et de compétitivité. En combinant méthodes formelles et informelles, en s'appuyant sur la richesse culturelle locale et en utilisant des outils numériques performants comme Webgram RH, les organisations peuvent bâtir un socle solide pour leur futur. Le transfert de savoir devient alors un acte collectif, porteur de sens et d'engagement pour toutes les parties prenantes.