Résumé
Les Stratégies de développement des compétences vertes en
Afrique englobent des initiatives visant à doter la main-d'œuvre du
continent des compétences nécessaires aux pratiques durables en réponse
aux défis environnementaux pressants, en particulier ceux posés par le
changement climatique. Les économies africaines étant fortement dépendantes de
secteurs comme l'agriculture et l'énergie, le développement des compétences
vertes est vital pour promouvoir un développement durable tout en
s'attaquant à des problèmes critiques tels que la pauvreté et la rareté des
ressources. L'importance de ces compétences réside dans leur capacité à autonomiser
les jeunes, à améliorer la croissance économique et à renforcer
la résilience environnementale. Cela fait des compétences vertes un point
central pour les gouvernements locaux et les organisations internationales.
L'intégration de ces compétences dans l'éducation et la formation transforme le
marché du travail en Afrique, dans le but de créer une main-d'œuvre apte à
mettre en œuvre des pratiques durables dans diverses industries. Les programmes
axés sur les énergies renouvelables, l'agriculture durable et la gestion des
déchets sont essentiels non seulement pour atténuer les impacts climatiques mais
aussi pour générer des opportunités d'emploi. Des rapports indiquent que
des initiatives dans des pays comme l'Afrique du Sud et le Nigeria ont créé
avec succès des milliers d'emplois verts, démontrant le potentiel d'une économie
verte robuste sur le continent. Cependant, des défis importants persistent,
notamment des barrières structurelles au sein des systèmes éducatifs, des
contraintes financières et des problèmes liés aux politiques, qui entravent
l'intégration efficace de ces compétences dans la population active. Les
efforts de développement des compétences vertes sont organisés en catégories
distinctes : compétences vertes génériques, spécifiques, techniques et
transformationnelles, chacune adaptée à différents secteurs et besoins
éducatifs.
État actuel des compétences vertes en Afrique
Les compétences vertes en Afrique sont de plus en
plus reconnues comme essentielles pour relever les défis environnementaux
uniques du continent et promouvoir le développement durable. Ces compétences
englobent un éventail d'expertise, de connaissances et d'aptitudes nécessaires
pour favoriser la durabilité dans diverses industries, particulièrement en
réponse aux impacts significatifs du changement climatique sur les économies du
continent dépendantes de l'agriculture.
Importance des compétences vertes
Alors que l'Afrique est aux prises avec l'escalade des
problèmes climatiques, l'intégration des compétences vertes dans l'éducation et
la formation professionnelle devient une force de transformation. La forte
vulnérabilité de la région au changement climatique, aggravée par des
infrastructures limitées et une pauvreté généralisée, nécessite le
développement d'une main-d'œuvre dotée des capacités nécessaires pour mettre en
œuvre des pratiques durables. Les compétences vertes peuvent atténuer les
impacts climatiques tout en favorisant simultanément la croissance
économique et le développement social. L'accent mis sur les
compétences vertes est particulièrement critique compte tenu de la dépendance
de nombreuses économies africaines à des secteurs comme l'agriculture et
l'énergie. En renforçant les capacités de la main-d'œuvre dans des domaines
tels que les énergies renouvelables, l'agriculture durable, la gestion de l'eau
et la réduction des déchets, l'Afrique peut autonomiser sa jeunesse pour
jouer un rôle essentiel dans la construction de la résilience climatique.
Catégories de compétences vertes
Les compétences vertes sont classées en quatre groupes
principaux:
- Compétences
vertes génériques : Celles-ci comprennent de vastes compétences telles
que la sensibilisation environnementale et la littératie en
matière de durabilité, ainsi que la pensée critique. Elles sont
essentielles pour les professionnels de toutes les industries afin
d'incorporer des pratiques durables dans leur travail.
- Compétences
vertes spécifiques : Il s'agit d'aptitudes axées sur l'industrie,
telles que la gestion des systèmes d'énergie renouvelable ou
l'application de techniques de fabrication durable. Ces compétences
sont adaptées à des secteurs spécifiques, améliorant leur capacité à
fonctionner de manière durable.
- Compétences
vertes techniques : Ces compétences concernent les rôles pratiques
et comprennent des pratiques telles que l'installation de panneaux
solaires, l'audit énergétique et la restauration écologique.
Les compétences vertes techniques sont essentielles pour la mise en œuvre
pratique des technologies durables.
- Compétences
vertes transformationnelles : Ces compétences favorisent la pensée
innovante et la résolution de problèmes, cruciales pour impulser
des changements systémiques dans les pratiques environnementales.
Elles visent également à créer des passerelles entre les programmes de
formation aux compétences vertes et les emplois verts, facilitant
la transition vers un emploi durable, ce qui implique un soutien
post-formation pour assurer une intégration réussie dans la main-d'œuvre.
Initiatives et programmes
Plusieurs initiatives visent à renforcer le développement
des compétences vertes en Afrique. Par exemple, le Programme des compétences
vertes en Afrique du Sud cherche à renforcer la capacité de développement
des compétences vertes par le biais de la coordination nationale, de la
collaboration avec diverses parties prenantes et de l'intégration des
compétences vertes dans les systèmes éducatifs traditionnels. Ce programme
souligne l'importance de produire et de piloter des outils d'analyse des
compétences et d'orientation professionnelle dans les secteurs verts. De plus,
le secteur des énergies renouvelables, en particulier l'énergie solaire et
éolienne, représente une opportunité importante de transformation axée sur les
technologies vertes en Afrique. Par exemple, l'industrie solaire hors réseau en
Afrique de l'Est a créé plus de 350 000 emplois, illustrant le potentiel des
compétences vertes pour contribuer à l'emploi des jeunes et au développement
économique.
Emplois verts et impact économique
Les compétences vertes ne soutiennent pas seulement la
durabilité environnementale, mais jouent également un rôle crucial dans la création
d'opportunités d'emploi. Les projets axés sur la gestion des déchets,
l'agriculture durable et les énergies renouvelables devraient générer un emploi
significatif. Par exemple, la collaboration du Nigeria entre la Lagos State
Waste Management Authority et des entreprises privées a créé 25 000 emplois
verts dans la collecte et le traitement des déchets, tandis que les
pratiques agricoles durables en Éthiopie améliorent l'efficacité des ressources
et la sécurité alimentaire. Des rapports indiquent que des initiatives dans des
pays comme l'Afrique du Sud et le Nigeria ont créé avec succès des milliers
d'emplois verts, démontrant le potentiel d'une économie verte robuste sur le
continent.
Défis dans le développement des compétences vertes
Le développement des compétences vertes en Afrique est
confronté à de nombreux défis qui entravent leur intégration efficace dans les
systèmes éducatifs et la main-d'œuvre. Ces défis peuvent être globalement
classés en barrières structurelles, financières et liées aux politiques.
Les disparités socio-économiques et de genre jouent également un rôle
crucial dans la limitation de l'accès.
- Barrières
structurelles : Un problème important est le manque de politiques
cohérentes pour aligner la formation professionnelle sur les demandes de
l'industrie, ce qui entraîne un décalage entre les résultats de
l'éducation et les besoins du marché du travail. Dans de nombreux cas,
les programmes de formation sont centrés sur les zones urbaines,
rendant l'accès difficile pour les populations rurales. De plus, un programme
d'études fragmenté et des programmes éducatifs surchargés créent
d'autres obstacles pour les apprenants et les éducateurs.
- Contraintes
financières : Le financement est un enjeu critique qui affecte la mise
en place et la durabilité des programmes de formation aux compétences
vertes. Les écoles ont souvent du mal à obtenir les ressources financières
nécessaires pour mettre en œuvre des politiques de durabilité complètes ou
introduire des initiatives de formation pertinentes. En outre, les coûts
associés à la formation aux pratiques et technologies durables peuvent
être prohibitivement élevés, limitant l'accès à un groupe restreint
d'individus.
- Problèmes
liés aux politiques : L'absence de cadres réglementaires efficaces et
d'incitations politiques entrave considérablement la promotion du
développement des compétences vertes. Dans de nombreux pays africains, l'investissement
insuffisant dans les programmes de compétences vertes a entraîné un
manque de ressources de formation adéquates et d'instructeurs qualifiés.
De plus, la perception selon laquelle l'intégration de l'éducation à la
durabilité dans le programme scolaire aura un impact négatif sur la
performance des élèves perpétue la résistance parmi les éducateurs, en
particulier dans un environnement de tests à enjeux élevés.
- Disparités
socio-économiques et de genre : Les disparités socio-économiques
jouent également un rôle crucial dans la limitation de l'accès à la
formation aux compétences vertes. Les communautés marginalisées
sont souvent confrontées à des obstacles tels que les inégalités spatiales
et les biais de genre, qui peuvent les empêcher de s'engager dans les
initiatives de compétences vertes et d'en bénéficier. En conséquence, le
potentiel d'adoption généralisée des pratiques durables est encore limité
par ces inégalités. Alors que l'Afrique cherche à naviguer dans les
complexités du changement climatique et du développement économique, la
promotion d'un écosystème de compétences vertes inclusif sera
cruciale pour garantir que tous les segments de la société puissent
participer à un avenir durable et en bénéficier.
Stratégies de développement des compétences vertes
Aperçu du développement des compétences vertes
Le Programme des compétences vertes a été créé pour lutter
contre les insuffisances en matière de développement des compétences pour la
durabilité environnementale identifiées dans le Plan sectoriel des compétences
environnementales d'Afrique du Sud. Le programme vise à renforcer la capacité
des parties prenantes nationales de planification et de prestation des
compétences à intégrer les "compétences vertes" dans les systèmes
traditionnels par le biais de diverses stratégies, notamment la coordination
nationale, la collaboration et le développement d'outils et de ressources de
formation. Les compétences vertes englobent les connaissances, les aptitudes et
les valeurs essentielles nécessaires pour promouvoir le développement durable
et relever les défis environnementaux. Ces compétences sont particulièrement
cruciales pour les secteurs en transition vers des opérations à faible émission
de carbone et ceux qui émergent dans des domaines tels que les énergies
renouvelables, la gestion des déchets et l'agriculture durable.
Catégories de compétences vertes
Les compétences vertes peuvent être classées en quatre
groupes principaux:
- Compétences
vertes génériques : Celles-ci incluent de vastes compétences telles
que la sensibilisation environnementale, la littératie en matière de
durabilité et la pensée critique. Ces compétences sont vitales pour les
professionnels de toutes les industries afin de mettre en œuvre des
pratiques durables dans leur travail.
- Compétences
vertes spécifiques : Cette catégorie inclut des aptitudes axées sur
l'industrie, telles que la gestion des systèmes d'énergie renouvelable ou
l'application de techniques de fabrication durable. Ces compétences sont
adaptées à des secteurs spécifiques, améliorant leur capacité à
fonctionner de manière durable.
- Compétences
vertes techniques : Ces compétences se rapportent à des rôles
pratiques et incluent des pratiques comme l'installation de panneaux
solaires, l'audit énergétique et la restauration écologique. Les
compétences vertes techniques sont essentielles pour la mise en œuvre
pratique des technologies durables.
- Compétences
vertes transformationnelles : Les compétences vertes
transformationnelles visent à créer des passerelles entre les programmes
de formation aux compétences vertes et les emplois verts, facilitant la
transition vers un emploi durable. Cela implique un soutien post-formation
pour assurer une intégration réussie dans la main-d'œuvre.
Intégration des compétences vertes dans l'éducation et la
formation
La transformation des systèmes éducatifs pour inclure les
compétences vertes est vitale pour doter les générations actuelles et futures
des compétences du 21ème siècle. L'initiative Greenovating TVET illustre
l'intégration des pratiques vertes dans la formation professionnelle pour
aborder le chômage des jeunes et promouvoir la durabilité à travers l'Afrique.
Un défi majeur dans cette transformation est la nécessité d'approches
multidisciplinaires qui abordent les piliers environnementaux, sociaux et
économiques interconnectés de l'Éducation au Développement Durable (EDD). De
nombreux pays sont confrontés à des obstacles pour intégrer l'éducation à la
durabilité dans leurs programmes formels, ce qui entraîne une représentation
limitée des compétences nécessaires comme l'éducation aux géosciences.
Partenariats et collaboration
Les partenariats public-privé (PPP) et la collaboration
internationale jouent des rôles critiques dans l'amélioration du développement
des compétences vertes. Des initiatives telles que le projet éolien du lac
Turkana au Kenya exemplifient les collaborations réussies qui élargissent
la capacité en énergies renouvelables tout en créant des emplois. L'Initiative
africaine pour les énergies renouvelables (AREI) souligne également
l'importance du soutien mondial pour accroître la pénétration des énergies
renouvelables et favoriser la création d'emplois verts sur le continent. Les
collaborations entre organisations internationales, ONG et entreprises locales
sont essentielles pour mettre en œuvre des programmes efficaces de compétences
vertes. Par exemple, les partenariats avec des organisations comme
l'Organisation internationale des employeurs (OIE) contribuent aux travaux en
cours sur les compétences vertes, en soutenant la recherche et l'engagement des
membres pour améliorer les résultats éducatifs et la préparation de la
main-d'œuvre dans les secteurs verts. De plus, les ONG telles que MEDA mettent
l'accent sur les partenariats locaux, travaillant avec des entrepreneurs
régionaux pour développer des pratiques durables dans l'énergie et
l'agriculture. L'Initiative Team Europe illustre cette collaboration,
cofinancée à hauteur de 75 millions d'euros par le budget de l'UE pour la
période 2024-2028. Cette initiative se concentre sur l'enseignement et la
formation professionnels (EFP) et le développement des compétences en Afrique
subsaharienne, visant à créer des opportunités d'emploi et à améliorer les
compétences nécessaires à une croissance économique durable.
Études de cas réussies
Aperçu des études de cas
Plusieurs études de cas réussies ont été mises en œuvre à
travers l'Afrique pour promouvoir le développement des compétences vertes,
présentant les meilleures pratiques en matière d'éducation, de formation et de
partenariats institutionnels. Ces exemples mettent en évidence des approches
innovantes pour relever les défis environnementaux et favoriser le
développement durable grâce à des ensembles de compétences améliorés dans
divers secteurs.
- Afrique
de l'Ouest : Programme de Master Recherche en Changement Climatique :
En Afrique de l'Ouest, l'Université de Gambie (UTG) a introduit un
programme de Master Recherche de deux ans en Changement Climatique et
Éducation, ciblant les étudiants de dix pays de la région du West Africa
Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL). Ce
programme multidisciplinaire se compose de 24 modules couvrant divers
domaines liés au changement climatique, à la pratique de la recherche et à
la pédagogie. Son objectif est d'améliorer la résilience des systèmes
humains et écologiques en dotant les étudiants d'une expertise critique
pour faire face aux défis posés par la variabilité et le changement
climatique.
- Formation
à la gestion des déchets électroniques au Kenya : Au Kenya, le projet
"Promoting Demand-Driven Skills in E-waste Management and
Recycling" est devenu une initiative pionnière au sein des écoles de
formation professionnelle. Ce programme aborde la question pressante des
déchets électroniques, qui génèrent environ 51,3 tonnes métriques par an,
dont seulement 1 % est formellement recyclé. La formation vise à
professionnaliser le développement des compétences, créant ainsi des
opportunités d'emploi plus sûres dans les installations de traitement des
déchets électroniques. Par conséquent, le projet non seulement atténue les
risques environnementaux associés à l'élimination inappropriée, mais
favorise également les opportunités économiques pour les jeunes Kényans.
- Programme
élargi de travaux publics d'Afrique du Sud : Le Programme élargi de
travaux publics (EPWP) d'Afrique du Sud sert de modèle significatif pour
le développement des compétences vertes. Il se concentre sur la fourniture
de formation et d'opportunités d'emploi dans des domaines tels que la
gestion des déchets et la conservation de l'environnement. En intégrant
les compétences vertes dans ses modules de formation, l'EPWP promeut la
croissance d'une main-d'œuvre durable capable de relever efficacement les
défis environnementaux tout en contribuant à l'économie.
- Initiatives
TVET vertes de Tanzanie : La Tanzanie met activement en œuvre des
initiatives d'enseignement et de formation techniques et professionnels
(EFTP) vertes visant à doter les individus des compétences et aptitudes
nécessaires pour une économie verte en transition. Ces efforts sont conçus
pour améliorer les opportunités d'emploi et favoriser le développement
durable à travers la nation. En s'appuyant sur la recherche et les
partenariats internationaux, la Tanzanie cherche à se positionner comme un
leader dans la révolution des compétences vertes en Afrique, promouvant
des approches collaboratives pour maximiser l'impact de ses initiatives.
- Institutions
universitaires à la pointe : Diverses institutions universitaires à
travers l'Afrique jouent un rôle crucial dans l'avancement des compétences
vertes. Par exemple, l'Institute for Climate Change and Adaptation de
l'Université de Nairobi a été créé pour développer une expertise dans la
résolution des défis d'adaptation rencontrés par les communautés
vulnérables en Afrique de l'Est. De même, la School for Climate Studies de
l'Université de Stellenbosch se concentre sur la recherche
interdisciplinaire et le renforcement des capacités liées au changement
climatique, tandis que le Centre for Climate Change and Development de
l'Université fédérale Alex-Ekwueme au Nigeria vise à fournir des
orientations politiques et à favoriser l'apprentissage innovant en matière
de durabilité. Ces études de cas démontrent le potentiel des initiatives
d'éducation et de formation ciblées pour créer une main-d'œuvre qualifiée
capable de relever les problèmes environnementaux urgents et de promouvoir
la durabilité sur tout le continent.
Le rôle des organisations internationales
Les organisations internationales jouent un rôle central
dans l'avancement des stratégies de développement des compétences vertes en
Afrique, favorisant la collaboration entre les parties prenantes locales et les
partenaires mondiaux. Des initiatives telles que l'Initiative Team Europe
illustrent cette collaboration, cofinancée à hauteur de 75 millions d'euros par
le budget de l'UE pour la période 2024-2028. Cette initiative se concentre sur
l'enseignement et la formation professionnels (EFP) et le développement des
compétences en Afrique subsaharienne, visant à créer des opportunités d'emploi
et à améliorer les compétences requises pour une croissance économique durable.
Partenariats pour le développement durable
Les collaborations entre organisations internationales, ONG
et entreprises locales sont essentielles pour mettre en œuvre des programmes
efficaces de compétences vertes. Par exemple, les partenariats avec des
organisations comme l'Organisation internationale des employeurs (OIE)
contribuent aux travaux en cours sur les compétences vertes, en soutenant la
recherche et l'engagement des membres pour améliorer les résultats éducatifs et
la préparation de la main-d'œuvre dans les secteurs verts. De plus, les ONG
telles que MEDA mettent l'accent sur les partenariats locaux, travaillant avec
des entrepreneurs régionaux pour développer des pratiques durables dans
l'énergie et l'agriculture.
Aborder l'éducation au changement climatique
La nécessité d'une éducation intégrée au changement
climatique a été soulignée par l'UNESCO et la CCNUCC, soulignant l'importance
de nouveaux programmes universitaires dans diverses disciplines pour préparer
les futurs professionnels aux défis posés par le changement climatique. Les
pays africains sont invités à renforcer leurs capacités humaines en matière de
recherche et d'éducation sur le climat, ce qui est crucial pour développer des
stratégies d'adaptation et des outils d'atténuation. Cette approche s'aligne
sur les obligations énoncées dans la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), axée sur la communication, l'information et
l'apprentissage.
Mécanismes de financement innovants
Les organisations internationales prônent des mécanismes de
financement innovants, tels que les obligations vertes, pour soutenir
les initiatives de lutte contre le changement climatique. Ces mécanismes
facilitent les partenariats public-privé visant à financer des projets qui
promeuvent la durabilité environnementale et le développement de la
main-d'œuvre dans les secteurs verts. En mobilisant les ressources des
organismes internationaux, les nations africaines peuvent mieux mettre en œuvre
des programmes de compétences vertes qui s'alignent sur leurs objectifs
socio-économiques et l'engagement mondial en faveur du développement durable.
Autonomiser les groupes marginalisés
De plus, les initiatives axées sur des approches sensibles
au genre dans la formation aux compétences vertes sont cruciales pour assurer
l'inclusion des groupes marginalisés, en particulier les femmes et les
jeunes. Les programmes visant à autonomiser les jeunes Africains par le
biais du bénévolat et de l'application de compétences pratiques contribuent au
développement communautaire et créent une voie pour l'équité sociale et la
gestion de l'environnement. Grâce à ces efforts multiformes, les organisations
internationales jouent un rôle déterminant dans la promotion du développement
des compétences vertes en Afrique, permettant au continent de répondre
efficacement au changement climatique et de favoriser une croissance économique
durable.
Orientations futures
Intégration des compétences vertes dans l'éducation
L'avancement du développement des compétences vertes en
Afrique nécessitera une intégration complète dans les systèmes éducatifs
à tous les niveaux. Les cadres éducatifs actuels doivent mettre l'accent sur la
durabilité et la sensibilisation environnementale en tant que composantes
essentielles du programme. Cela peut être réalisé grâce à des partenariats
innovants entre les institutions éducatives et le secteur privé,
garantissant que la formation s'aligne sur les compétences nécessaires dans les
secteurs verts émergents tels que les énergies renouvelables et l'agriculture
durable.
Accent sur la littératie numérique et l'innovation
Outre les compétences vertes traditionnelles, il est urgent
d'intégrer la littératie numérique dans les programmes de formation. À
mesure que l'économie verte évolue, doter les jeunes de compétences en codage,
analyse de données et innovation numérique sera vital pour leur
participation dans des secteurs comme l'agriculture intelligente et la
surveillance environnementale. Des programmes comme ALX, qui se concentrent sur
le développement de leaders numériques à travers le continent, exemplifient le
potentiel de l'éducation axée sur la technologie pour favoriser l'emploi des
jeunes et l'entrepreneuriat dans les industries vertes.
Cadres politiques et partenariats public-privé
Pour un développement efficace des compétences vertes, les
gouvernements africains doivent promulguer des cadres réglementaires
robustes qui incitent les investissements dans les énergies renouvelables
et les pratiques commerciales durables. Des politiques telles que le Programme
d'approvisionnement des producteurs indépendants d'énergie renouvelable
(REIPPPP) en Afrique du Sud servent de modèles pour attirer les investissements
du secteur privé dans les projets verts. En favorisant les partenariats
public-privé, les gouvernements peuvent améliorer la création d'emplois dans
l'économie verte tout en garantissant que la formation professionnelle s'aligne
sur les besoins du marché.
Suivi et évaluation du développement des compétences
Les stratégies futures doivent également inclure des
mécanismes solides de suivi et d'évaluation (S&E) pour évaluer les
progrès en matière de développement des compétences vertes. Cela aiderait à
identifier les demandes évolutives de l'économie verte. L'établissement de
mesures claires de succès permettra aux parties prenantes de mesurer
l'efficacité des initiatives de compétences vertes et d'assurer leur durabilité
dans le temps.
Promotion de l'inclusivité dans le développement des
compétences vertes
Enfin, favoriser l'inclusivité dans le développement
des compétences vertes est crucial pour son succès. Les programmes devraient
cibler les groupes sous-représentés, y compris les femmes et les communautés
rurales, afin de garantir un accès équitable aux opportunités dans
l'économie verte. En promouvant une participation diversifiée, les initiatives
peuvent exploiter un plus large éventail de talents et de perspectives,
renforçant ainsi l'impact du développement des compétences vertes sur tout le
continent.
Résumé et Contexte Africain
Cet article a exploré en profondeur les stratégies de
développement des compétences vertes en Afrique, un impératif pour le
continent confronté de manière aiguë aux défis environnementaux et climatiques.
Il a mis en évidence l'importance cruciale de ces compétences pour la résilience
climatique, la croissance économique et l'autonomisation des
jeunes. Les différentes catégories de compétences, des aptitudes génériques
à celles techniques et transformationnelles, ont été détaillées, soulignant la
diversité des besoins. L'article a également passé en revue les initiatives
existantes, l'impact sur les emplois verts, et les nombreux défis
(structurels, financiers, politiques, socio-économiques) qui freinent le
progrès. Enfin, les stratégies visant à surmonter ces obstacles,
notamment l'intégration dans l'éducation, les partenariats, le financement
innovant et la promotion de l'inclusivité, ont été abordées. Des études de cas
réussies en Afrique de l'Ouest, au Kenya, en Afrique du Sud et en Tanzanie ont
illustré les approches concrètes. Dans le contexte africain, où l'agriculture
et l'énergie sont des piliers économiques et où la vulnérabilité climatique est
élevée, le développement des compétences vertes est non seulement une stratégie
environnementale, mais aussi une stratégie de développement socio-économique
essentielle pour bâtir un avenir durable et inclusif.
WEBGRAM, SMARTTEAM et Pertinence pour les Compétences
Vertes
WEBGRAM, décrit comme une entreprise, société ou agence de développement d'applications web et mobiles et d'outils RH en Afrique, est basée à Dakar, au Sénégal. Selon la source, WEBGRAM se positionne comme la première entreprise (meilleure entreprise / société / agence) dans ces domaines en Afrique. Ses activités s'étendent à de nombreux pays africains, incluant le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Gabon, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Cap-Vert, le Cameroun, Madagascar, la République centrafricaine, la Gambie, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Congo-Brazzaville, la RDC Congo et le Togo. Parmi les outils qu'elle a mis en place figure SMARTTEAM. SMARTTEAM est présenté dans la source comme le meilleur logiciel de gestion de ressources humaines en Afrique. Son objectif est explicitement "la gestion des ressources humaines en Afrique". La source détaille que la gestion de la performance, facilitée par de tels outils, vise à définir les objectifs de l'entreprise, fixer des attentes claires, établir une communication efficace, planifier les parcours de formation et mener des revues de performance. L'évaluation de la performance, partie intégrante de la gestion RH, permet de structurer la rémunération, d'identifier les forces et faiblesses des employés, de définir leur potentiel de croissance et d'assurer un suivi post-formation. L'utilisation d'outils comme SMARTTEAM, en gérant et en optimisant les processus RH, notamment la formation et le développement des employés, peut être indirectement pertinente pour le développement des compétences vertes dont traite l'article principal. La mise en œuvre de stratégies de compétences vertes nécessite la gestion des programmes de formation, le suivi des progrès des employés dans l'acquisition de ces nouvelles compétences (techniques, spécifiques, transformationnelles), et la gestion d'une main-d'œuvre de plus en plus impliquée dans des emplois verts. Bien que la source "webgram.pdf" ne mentionne pas spécifiquement les "compétences vertes", un logiciel de GRH comme SMARTTEAMSMARTTEAM, en soutenant la planification, le suivi et l'évaluation des parcours de développement professionnel, pourrait potentiellement servir de plateforme pour administrer et suivre les initiatives de formation et de recrutement liées aux compétences vertes abordées dans l'article. Cependant, cette connexion spécifique n'est pas établie dans la source "webgram.pdf".