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Si vous cherchez "pourquoi les projets échouent", vous obtiendrez plusieurs raisons pour lesquelles les plans de travail des projets échouent et comment les éviter. Un grand nombre de ces raisons sont d'ordre procédural et concernent la définition du champ d'application, la méthodologie et la communication, par exemple, mais il existe un thème commun : un processus d'identification des risques inadéquat.
La mauvaise gestion des risques n'est pas seulement un problème qui touche les grandes entreprises. Les petites entreprises sont sujettes aux mêmes types d'erreurs et à leurs conséquences, qui peuvent être tout aussi (sinon plus) catastrophiques pour elles. L'identification des risques liés aux projets n'est pas réservée aux entreprises, mais constitue une pratique qui devrait être au cœur du modus operandi de toute entreprise.
Qu'est-ce que la gestion des risques ?
La gestion des risques est le processus d'identification, de suivi et de gestion des risques potentiels qui peuvent avoir un impact sur la santé et la réputation d'une entreprise. L'analyse et la gestion des risques est un processus qui permet de comprendre et de gérer de manière proactive les événements à risque individuels et le risque global, optimisant ainsi le succès en minimisant les menaces et en maximisant les opportunités et les résultats.
L'engagement approprié des parties prenantes et une approche disciplinée de l'identification et de la gestion des risques, un projet comportera un risque plus élevé d'échec.
La leçon à retenir est qu'il faut s'attaquer aux risques dès le début du projet et laisser les enseignements tirés guider les décisions relatives à la portée, au processus et aux ressources. Tenez compte des questions qui reviennent sans cesse dans les projets, comme le risque lié aux contrats à prix fixe ou le risque lié à certaines périodes de l'année pour les clients.
N'oubliez pas non plus que la gestion des risques n'est pas seulement un processus, mais aussi une question de culture .
Dans un registre plus élevé, il existe également des risques qui peuvent profiter à un projet. Par exemple, un changement potentiel dans la politique d'une organisation qui supprimerait la paperasserie et vous ferait gagner du temps. On parle généralement d'opportunités pour ces risques, et de menaces pour les risques négatifs.
Le logiciel de Suivi-Evaluation de projets et programmes de WEBGRAM (entreprise basée à Dakar-Sénégal), Géant du développement de systèmes informatiques en Afrique, possède un processus d'identification et de gestion des risques centralisé et facilement accessible.
Quel est le cycle de vie et le processus d'identification des risques ?
En creusant un peu plus, nous trouvons l'identification des risques, qui est la première étape du processus de gestion des risques. Créez une liste de tous les risques et opportunités possibles auxquels vous pouvez penser. Si vous ne vous concentrez que sur les menaces, vous risquez de passer à côté de l'occasion d'apporter une valeur inattendue au client.
Remarquez comment la dernière partie de la définition plaide en faveur de l'inclusion de risques positifs dans votre planification.
Risques positifs dans votre planification : saisissez toutes les occasions de satisfaire les parties prenantes.
Alors, comment faire pour identifier les risques ? Il existe différents cadres pour cela et vous devez choisir celui qui correspond le mieux aux pratiques de travail et aux ressources de votre organisation. Si vous travaillez sur un projet simple ou au sein d'une petite organisation, cela peut s'avérer excessif, mais cela vaut néanmoins la peine d'être compris.
Considérons d'abord le contexte : dans un projet, le cycle de vie de l'identification des risques est un processus qui fournit les éléments clés d'un plan global de gestion des risques. Le processus d'identification des risques lui-même suit une structure définie et s'élabore progressivement à travers six étapes :
- Spécification du modèle
- Identification de base
- Identification détaillée
- Vérification croisée externe
- Vérification croisée interne
- Finalisation de la déclaration
Comment déceler les risques dans la conduite de projet
Par souci de concision, nous nous concentrerons sur les trois premières étapes car elles couvrent spécifiquement l'identification des risques (tandis que les autres étapes concernent la validation et la formalisation des résultats par rapport à la portée globale du projet).
Spécification du modèle
Il s'agit d'une déclaration de risque basée sur le retour d'information concernant les causes, les effets, les impacts, les zones de risque et les événements. Un modèle structuré vous aide à capturer ces informations de manière cohérente.
Identification de base
Répondre à deux questions sur les risques potentiels : pourquoi ou pourquoi pas nous et s'ils ont été expérimentés auparavant. La première peut être saisie via l'exercice d'analyse SWOT, tandis que la seconde est une déclaration, idéalement référencée à partir d'un projet post mortem ou d'une bibliothèque de leçons apprises.
Identification détaillée
Cette étape prend plus de temps que les précédentes, mais elle fournit les détails dont vous avez besoin pour évaluer correctement les risques. Le PMI identifie cinq outils à utiliser :
- L'entretien
- Analyse des hypothèses
- Revue de documents
- Technique Delphi
- le remue-méninges.
Une fois ces étapes terminées, vous devrez classer les risques dans la prochaine étape, celle de la vérification croisée externe.
La cinquième étape est la vérification croisée interne, qui consiste à faire correspondre les risques aux éléments correspondants de l'étendue des travaux. À ce stade, vous commencerez à vous faire une idée des éléments du projet qui sont plus risqués que d'autres, et des stratégies d'atténuation à adopter.
L'étape finale, la finalisation de l'énoncé, regroupe les résultats dans une série de diagrammes couvrant les zones à risque, les causes et les impacts.
Conseil : utilisez un outil comme de gestion de projets pour tenir un registre des risques couvrant l'ensemble de vos projets, auquel vous pourrez vous référer chaque fois que vous en lancerez un nouveau.
Exemple d'identification des risques
Comment élaborer un plan de gestion des risques
Considérez les risques que vous avez identifiés comme les éléments de base de votre plan de gestion des risques, qui comprend généralement les éléments suivants :
- Identification des risques
- Evaluation des risques
- Attribution de la responsabilité du risque aux membres de l'équipe de projet
- Réponses aux risques
- Plan pour surveiller constamment les nouveaux risques et les traiter de manière appropriée.
Lorsque vous aurez terminé l'étape d'identification des risques, vous pourrez vous référer aux informations détaillées pour chacun d'entre eux afin de les évaluer, d'en attribuer la responsabilité et de déterminer les réponses.
Le travail ne s'arrête pas une fois que vous avez fait cela. Au fur et à mesure que le projet avance, vous devrez surveiller et identifier de nouveaux risques. L'appropriation des risques joue ici aussi un rôle important. Assurez-vous donc d'avoir défini des processus de communication et d'escalade. Cela nous amène à la question suivante : qui doit superviser les risques ?
Qui doit superviser les risques ?
Les grandes entreprises nomment des gestionnaires de risques au niveau de la direction et forment souvent des comités de risques composés de représentants de différents départements, qui rendent compte au PDG et au conseil d'administration. La gouvernance des risques des grandes entreprises est également régulièrement auditée par des parties externes.
Le modèle devient de plus en plus "léger" pour les petites entreprises, mais l'identification et la gestion des risques liés aux projets doivent toujours être une priorité.
Une bonne pratique consiste à attribuer des responsabilités dès le début d'un projet, en établissant une correspondance entre les rôles et les responsabilités. Voici à quoi cela pourrait ressembler pour les grandes organisations :
Sponsor du projet : Il a la responsabilité globale du projet et a une vue d'ensemble du plan de gestion des risques, qu'il approuve.
Le chef de projet : Il a la responsabilité globale de la gestion des risques, y compris la communication et l'escalade.
Propriétaire du risque : Il peut s'agir d'un membre de l'équipe du projet ou d'une partie prenante qui n'en fait pas partie mais qui est néanmoins propriétaire des risques individuels.
Comité des risques : A une vue d'ensemble des risques pour chaque projet de l'organisation.
Dans les petites organisations, les chefs d'entreprise portent la casquette de sponsor de projet et sont moins susceptibles d'avoir un comité des risques. Les plus diligents couvriront les risques tout aussi efficacement en rationalisant le processus.
La gestion des risques est une composante essentielle et substantielle de la gestion de projet. Elle peut également s'avérer un exercice coûteux si l'on considère qu'elle peut absorber jusqu'à 20 % du temps total du projet.
Il est donc surprenant d'apprendre que de nombreuses grandes organisations s'appuient sur des outils dépassés comme des documents, des feuilles de calcul et des courriels pour gérer les risques. . Cela présente toutes sortes de risques si l'on y réfléchit. Combien de fois un fichier a-t-il disparu ou une ancienne version mise à jour et diffusée ?
En utilisant un outil de gestion de projet moderne, polyvalent et puissant, vous gagnez en efficacité et réduisez les risques en même temps. Voici comment :
- Votre processus d'identification et de gestion des risques est centralisé et facilement accessible.
- Vous pouvez concevoir des flux de travail pour faciliter les étapes de vos plans de gestion des risques.
- Vous pouvez ajouter plusieurs niveaux de catégorisation et de marquage aux risques pour les rechercher dans plusieurs projets.
- Vous êtes alerté des risques les plus critiques et les plus prioritaires.
- Vous êtes toujours à jour et pouvez exécuter des rapports en appuyant simplement sur un bouton.
- Vous communiquez et collaborez en temps réel.
WEBGRAM est leader (meilleure entreprise / société / agence) du développement d'applications web et mobiles et d'outil de Suivi-Evaluation de Projets et Programmes en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Guinée, Cap-Vert, Cameroun, Madagascar, Centrafrique, Gambie, Mauritanie, Niger, Rwanda, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa RDC, Togo).